En quoi, D. Trump révèle-t-il la démocratie américaine et
occidentale, parfois bien malgré lui ? Sur le fond, le moment Trump
revient aux fondements du politique : la démographie, la religion, le
territoire et ses frontières, l’Etat, le demos face à ses élites.
Sur la forme et la méthode employée, le 45ème président a démontré sa
maîtrise des règlements et les législations. A titre personnel, il a
épuisé toutes les lacunes du code fiscal, en payant probablement peu
d’impôt sur le revenu. Puis, en 2016, quoique novice, il a essoré le
code électoral en gagnant avec les grands électeurs. Probablement, sa
politique étrangère éreintera à son tour le droit international et en
testera le système jusqu’à ses limites.
America First.
Le point inquiétant vient de l’absence d’autorité au-dessus de Trump, à
moins de chercher la parade aux Etats-Unis eux-mêmes, auprès de la Cour
suprême qui pourrait innover en se mêlant des traités (passés ou
présents), des législations à caractère international (récentes ou
passées comme le Trade with the ennemy act de 1917, qui autorise à
rompre les accords commerciaux au nom du simple intérêt national) ou
des décrets trumpiens qu’elle jugerait contraire à la constitution des
Etats-Unis ou à ses valeurs, authentiques ou fantasmées. Lire la suite sur DiploWeb
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