À
l'issue de leurs auditions, ce mardi, les quatre survivants de la
cellule djihadiste que la police tient pour responsable des attaques du
17 août, ont été inculpés d'assassinats de nature terroriste. Deux
suspects ont présenté Abdelbaki Es Satty, l'imam de Ripoll tué à Alcanar
la veille des attaques, comme le cerveau d'une l'opération qui devait
initialement être plus importante.
Les auditions des quatres suspects des attentats de Barcelone et Cambrils qui ont fait 15 morts le 17 août
ont débuté ce mardi au tribunal de Madrid. Driss Oukabir, Mohammed
Aallaa, Salah El Karib et Mohamed Houli Chemlal, agés respectivement de
21, 27, 28 et 34 ans, sont les seuls survivants de la cellule djihadiste
de douze membres que la police tient pour responsable de l'attaque
terroriste perpétrée en Catalogne. Les huit autres ont été tués.
Deux des quatre suspects ont confirmé que l'imam de Ripoll, Abdelbaki Es Satty - mort dans la gigantesque déflagrationqui s'était produite la veille des attentats dans une maison à Alcanar, à 200 km au sud-ouest de Barcelone - était le cerveau des attaques. Ce dernier avait séjourné en Belgique entre janvier et mars 2016.
Par ailleurs, le juge d'instruction Fernando Andreu, assisté de deux procureures, a décidé en fin d'après-midi de mettre en examen les quatre hommes pour «appartenance à une organisation terroriste, assassinats terroristes, possession d'explosifs». Le juge devait dans la soirée décider s'ils les place en détention. Le parquet a demandé à ce que tous soient incarcérés.
En milieu d'après-midi, Mohamed Houli Chemla a admis devant le magistrat que la cellule préparait un attentat de plus grande envergure. L'homme âgé de 21 ans et né à Melilla, avait été blessé dans la gigantesque déflagration qui s'était produite la veille des attentats dans une maison à Alcanar, à 200 km au sud-ouest de Barcelone, où la cellule a tenté de fabriquer des explosifs. Il est le seul en vie dont on sait avec certitude qu'il avait séjourné dans cette maison et qui puisse raconter ce que les suspects y faisaient. Sous les décombres, les policiers avaient découvert 120 bombonnes de gaz et des traces de substances habituellement utilisées pour fabriquer du TATP, un explosif prisé par le groupe Etat islamique (EI) qui a revendiqué les attentats. Selon la police, la perte de ce laboratoire de fortune a pu pousser les suspects à recourir à des moyens plus rudimentaires.
Quant à l'Audi utilisée lors de l'attaque de Cambrils dans la nuit de jeudi à vendredi, elle a bien été flashée en région parisienne, moins d'une semaine avant les attaques. Le ministre Gérard Collomb a confirmé cette information sur BFM-TV mardi matin avant d'ajouter: «Nous savions (...) qu'ils étaient venus effectivement en région parisienne, et nous avons transmis ces informations à l'Espagne. Il est peut-être trop tôt dans l'enquête pour expliquer les raisons de cet «aller-retour extrêmement rapide à Paris et dans ses environs». Selon les informations de BFM-TV, deux membres de cette équipe ont effectué des achats à Paris le week-end du 12 et 13 août. De nombreuses questions restent encore sans réponse.
Source: premium.lefigaro.fr
Deux des quatre suspects ont confirmé que l'imam de Ripoll, Abdelbaki Es Satty - mort dans la gigantesque déflagrationqui s'était produite la veille des attentats dans une maison à Alcanar, à 200 km au sud-ouest de Barcelone - était le cerveau des attaques. Ce dernier avait séjourné en Belgique entre janvier et mars 2016.
Par ailleurs, le juge d'instruction Fernando Andreu, assisté de deux procureures, a décidé en fin d'après-midi de mettre en examen les quatre hommes pour «appartenance à une organisation terroriste, assassinats terroristes, possession d'explosifs». Le juge devait dans la soirée décider s'ils les place en détention. Le parquet a demandé à ce que tous soient incarcérés.
En milieu d'après-midi, Mohamed Houli Chemla a admis devant le magistrat que la cellule préparait un attentat de plus grande envergure. L'homme âgé de 21 ans et né à Melilla, avait été blessé dans la gigantesque déflagration qui s'était produite la veille des attentats dans une maison à Alcanar, à 200 km au sud-ouest de Barcelone, où la cellule a tenté de fabriquer des explosifs. Il est le seul en vie dont on sait avec certitude qu'il avait séjourné dans cette maison et qui puisse raconter ce que les suspects y faisaient. Sous les décombres, les policiers avaient découvert 120 bombonnes de gaz et des traces de substances habituellement utilisées pour fabriquer du TATP, un explosif prisé par le groupe Etat islamique (EI) qui a revendiqué les attentats. Selon la police, la perte de ce laboratoire de fortune a pu pousser les suspects à recourir à des moyens plus rudimentaires.
L'enquête se poursuit
Lundi soir, la police avait annoncé que «les douze objectifs principaux [étaient] détenus ou morts», après que les forces de l'ordre espagnoles ont abattu Younès Abouyaaqoub. Ce Marocain de 22 ans, qui a grandi en Espagne, est tenu pour responsable de la mort de 14 des 15 victimes des attentats. Il serait le conducteur de la camionnette qui a fauché 13 personnes. «Cela ne signifie pas qu'on a fini. Nous travaillons encore», a précisé la police sur Twitter, tandis que son chef évoquait la recherche désormais des connexions des membres de la cellule en Espagne et ailleurs. En effet, la police enquête actuellement sur les possibles ramifications internationales de la cellule, dont plusieurs membres se sont déplacés à l'étranger. L'imam Abdelbaki Es Satty, mort dans l'explosion de la maison d'Alcanar, a séjourné en Belgique entre janvier et mars 2016. Au moins un des suspects, dont le nom n'a pas été révélé, s'est rendu à Zurich en décembre dernier, selon la police fédérale suisse qui a retrouvé trace de son passage dans un hôtel de la ville à la demande de son homologue espagnole.Quant à l'Audi utilisée lors de l'attaque de Cambrils dans la nuit de jeudi à vendredi, elle a bien été flashée en région parisienne, moins d'une semaine avant les attaques. Le ministre Gérard Collomb a confirmé cette information sur BFM-TV mardi matin avant d'ajouter: «Nous savions (...) qu'ils étaient venus effectivement en région parisienne, et nous avons transmis ces informations à l'Espagne. Il est peut-être trop tôt dans l'enquête pour expliquer les raisons de cet «aller-retour extrêmement rapide à Paris et dans ses environs». Selon les informations de BFM-TV, deux membres de cette équipe ont effectué des achats à Paris le week-end du 12 et 13 août. De nombreuses questions restent encore sans réponse.
Source: premium.lefigaro.fr
Plus: Attentats de Catalogne : des suspects font face à la justice. Devant le juge, l’un des suspects a admis que la cellule terroriste préparait un attentat de plus grande envergure. En savoir plus...
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