Deux cents pompiers luttent contre le feu qui ravage la Grenfell Tower, dans le quartier de North Kensington. Plusieurs morts sont à dénombrer, selon les pompiers, et au moins une cinquantaine de personnes ont été blessées. Les secours sur place tentent de secourir les résidents.
Un gigantesque incendie s'est déclaré dans la nuit de mardi à mercredi dans une tour d'habitation du quartier de North Kensington, dans l'ouest de Londres. Les flammes ont submergé cette tour de 120 logements du Lancaster West Estate, datant de 1974, du deuxième au 27e et dernier étage. Une épaisse fumée grise s'échappait mercredi matin de la Grenfell Tower, toujours consumée par les flammes.
Le maire de Londres, Sadiq Khan, a fait état d'un «accident majeur» sur son compte Twitter. Il a ensuite précisé être en contact avec le chef des pompiers londoniens.
Les pompiers ont été appelés sur place peu avant 1 heure, heure locale (2 heures à Paris). La cause de l'incendie reste inconnue pour le moment, selon les pompiers. Quarante camions et 200 pompiers ont été dépêchés sur place, ainsi qu'une vingtaine d'ambulances.
Les secours londoniens ont par ailleurs indiqué avoir transféré plus de 50 personnes blessées vers cinq hôpitaux londoniens. Des soins étaient également prodigués sur place pour différents types de blessures, a déclaré la police sur Twitter, ajoutant que l'évacuation des résidents se poursuivait. Des immeubles et maisons voisins ont également été évacués, menacés par la chute de débris lourds, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Un numéro d'urgence (0800 0961 233) a été mis en place par la police londonienne pour des personnes inquiétées par la situation de leurs proches.
«La dernière fois que je les ai vus, ils agitaient les bras à la fenêtre.» Rescapée de l'incendie mortel qui a ravagé une tour HLM à Londres, Hanan Wahabi était toujours sans nouvelles, mercredi matin, de son frère et de sa famille. Habitant au 9e étage, cette habitante de 39 ans a été réveillée vers 1 heure du matin par la fumée et a pu sortir du bâtiment. «J'ai appelé mon frère dès que je suis sortie pour savoir s'il allait bien. Le feu n'était pas encore arrivé jusqu'en haut de l'immeuble. Il m'a dit qu'ils allaient descendre. Mais on s'est rappelé et il m'a dit qu'il y avait trop de fumée», explique-t-elle.
Un témoin, Jody Martin, arrivé sur les lieux en même temps que le premier camion de pompiers, a raconté à la BBC avoir entendu des cris et vu une personne tomber de l'immeuble ainsi qu'une femme tenir son bébé à la fenêtre. «J'ai crié aux gens de descendre mais ils disaient qu'ils ne pouvaient pas quitter leur appartement parce qu'il y avait trop de fumée dans les couloirs», a-t-il dit.
Un habitant du 4e étage de la tour ayant témoigné auprès de la chaîne britannique Sky News et cité par The Guardian a expliqué n'avoir pas entendu d'alarme incendie. «Il n'y a pas eu d'alarme», affirme-t-il, ajoutant en avoir entendu une pour la première fois alors qu'il était à l'extérieur de l'immeuble. C'est grâce à un voisin qui fuyait et qui a frappé à la porte de chaque logement que lui et sa famille ont été réveillés.
L'AFP a relevé que des documents en ligne datant d'un an environ montrent qu'un collectif de résidents s'était plaint à plusieurs reprises de l'état de l'immeuble et des risques d'incendie potentiels, de nombreux détritus s'étant accumulés lors des travaux successifs.
«Ce dossier est particulièrement critique car il n'y a qu'une seule entrée et sortie à la Grenfell Tower durant les travaux de rénovation», précisait ainsi le blog d'un Groupe d'action de Grenfell. «L'idée qu'un incendie éclate dans les parties communes du hall d'entrée est à peine supportable, car alors les habitants seraient pris au piège dans le bâtiment, sans aucune possibilité de s'échapper», poursuivait ce blog.
Mercredi, un nouvel article a été mis en ligne sur ce site. «Les lecteurs réguliers de ce blog savent que nous avons posté de nombreuses mises en garde au cours des dernières années au sujet des conditions de sécurité médiocres dans la Grenfell Tower», y écrit-on.
Le maire de Londres, Sadiq Khan, a fait état d'un «accident majeur» sur son compte Twitter. Il a ensuite précisé être en contact avec le chef des pompiers londoniens.
Our latest statement in relation to the #NorthKensington fire on #Latimerroad this morning #GrenfellTower pic.twitter.com/plfXY8VWBF— Metropolitan Police (@metpoliceuk) 14 juin 2017
Les pompiers ont été appelés sur place peu avant 1 heure, heure locale (2 heures à Paris). La cause de l'incendie reste inconnue pour le moment, selon les pompiers. Quarante camions et 200 pompiers ont été dépêchés sur place, ainsi qu'une vingtaine d'ambulances.
Plusieurs morts et des dizaines de blessés
Peu avant 8 heures, la cheffe des pompiers de Londres a annoncé que l'incendie avait fait «plusieurs morts». «Je ne peux pas confirmer un chiffre pour l'instant à cause de la taille et de la complexité de l'immeuble», a déclaré à la presse Dany Cotton, responsable de la London Fire Brigade.Les secours londoniens ont par ailleurs indiqué avoir transféré plus de 50 personnes blessées vers cinq hôpitaux londoniens. Des soins étaient également prodigués sur place pour différents types de blessures, a déclaré la police sur Twitter, ajoutant que l'évacuation des résidents se poursuivait. Des immeubles et maisons voisins ont également été évacués, menacés par la chute de débris lourds, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Un numéro d'urgence (0800 0961 233) a été mis en place par la police londonienne pour des personnes inquiétées par la situation de leurs proches.
Des personnes bloquées dans la tour
Un nombre indéterminé de personnes pourraient toujours se trouver à l'intérieur de la tour. Selon les médias britanniques, plusieurs personnes, piégées à l'intérieur de l'immeuble, criaient à l'aide depuis les fenêtres des étages supérieurs. Un témoin a dit à l'agence Reuters redouter que de nombreuses personnes soient restées à l'intérieur. Certains des habitants ont été évacués en pyjama au milieu de la nuit.«La dernière fois que je les ai vus, ils agitaient les bras à la fenêtre.» Rescapée de l'incendie mortel qui a ravagé une tour HLM à Londres, Hanan Wahabi était toujours sans nouvelles, mercredi matin, de son frère et de sa famille. Habitant au 9e étage, cette habitante de 39 ans a été réveillée vers 1 heure du matin par la fumée et a pu sortir du bâtiment. «J'ai appelé mon frère dès que je suis sortie pour savoir s'il allait bien. Le feu n'était pas encore arrivé jusqu'en haut de l'immeuble. Il m'a dit qu'ils allaient descendre. Mais on s'est rappelé et il m'a dit qu'il y avait trop de fumée», explique-t-elle.
Un témoin, Jody Martin, arrivé sur les lieux en même temps que le premier camion de pompiers, a raconté à la BBC avoir entendu des cris et vu une personne tomber de l'immeuble ainsi qu'une femme tenir son bébé à la fenêtre. «J'ai crié aux gens de descendre mais ils disaient qu'ils ne pouvaient pas quitter leur appartement parce qu'il y avait trop de fumée dans les couloirs», a-t-il dit.
Un habitant du 4e étage de la tour ayant témoigné auprès de la chaîne britannique Sky News et cité par The Guardian a expliqué n'avoir pas entendu d'alarme incendie. «Il n'y a pas eu d'alarme», affirme-t-il, ajoutant en avoir entendu une pour la première fois alors qu'il était à l'extérieur de l'immeuble. C'est grâce à un voisin qui fuyait et qui a frappé à la porte de chaque logement que lui et sa famille ont été réveillés.
Des questions de sécurité récemment soulevées par les résidents
L'autoroute A40 a été fermée dans les deux directions et les automobilistes ont été invités par la police à éviter le secteur pour faciliter l'accès aux services d'urgence. Plusieurs stations de métro à proximité ont également été fermées. «Des pompiers portant des appareils respiratoires sont en train de travailler dans des conditions très difficiles pour maîtriser ce feu», a indiqué dans la nuit le commissaire adjoint des pompiers Dan Daly dans un message publié en ligne. «C'est un accident considérable et très sérieux», a-t-il ajouté.L'AFP a relevé que des documents en ligne datant d'un an environ montrent qu'un collectif de résidents s'était plaint à plusieurs reprises de l'état de l'immeuble et des risques d'incendie potentiels, de nombreux détritus s'étant accumulés lors des travaux successifs.
«Ce dossier est particulièrement critique car il n'y a qu'une seule entrée et sortie à la Grenfell Tower durant les travaux de rénovation», précisait ainsi le blog d'un Groupe d'action de Grenfell. «L'idée qu'un incendie éclate dans les parties communes du hall d'entrée est à peine supportable, car alors les habitants seraient pris au piège dans le bâtiment, sans aucune possibilité de s'échapper», poursuivait ce blog.
Mercredi, un nouvel article a été mis en ligne sur ce site. «Les lecteurs réguliers de ce blog savent que nous avons posté de nombreuses mises en garde au cours des dernières années au sujet des conditions de sécurité médiocres dans la Grenfell Tower», y écrit-on.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ce blog est ouvert à la contradiction par la voie de commentaires. Je tiens ce blog depuis fin 2005; je n'ai aucune ambition ni politique ni de notoriété. C'est mon travail de retraité pour la collectivité. Tout lecteur peut commenter sous email google valide. Tout peut être écrit mais dans le respect de la liberté de penser de chacun et la courtoisie.
- Je modère tous les commentaires pour éviter le spam et d'autres entrées malheureuses possibles.
- Cela peut prendre un certain temps avant que votre commentaire n'apparaisse, surtout si je suis en déplacement.
- Je n'autorise pas les attaques personnelles. Je considère cependant que ces attaques sont différentes des attaques contre des idées soutenues par des personnes. Si vous souhaitez attaquer des idées, c'est bien, mais vous devez alors fournir des arguments et vous engager dans la discussion.
- Je n'autorise pas les commentaires susceptibles d'être diffamatoires (au mieux que je puisse juger car je ne suis pas juriste) ou qui utilisent un langage excessif qui n'est pas nécessaire pour l'argumentation présentée.
- Veuillez ne pas publier de liens vers des publicités - le commentaire sera simplement supprimé.
- Je suis pour la liberté d'expression, mais il faut être pertinent. La pertinence est mesurée par la façon dont le commentaire s'apparente au sujet du billet auquel le commentaire s'adresse. Si vous voulez juste parler de quelque chose, créez votre propre blog. Mais puisqu'il s'agit de mon blog, je vous invite à partager mon point de vue ou à rebondir sur les points de vue enregistrés par d'autres commentaires. Pour ou contre c'est bien.
- Je considère aussi que la liberté d'expression porte la responsabilité d'être le propriétaire de cette parole.
J'ai noté que ceux qui tombent dans les attaques personnelles (que je supprime) le font de manière anonyme... Ensuite, ils ont l'audace de suggérer que j'exerce la censure.