Quelques grammes d'optimisme dans un monde de brutes... 18 cartes pour se souvenir de tout ce qui va nettement mieux qu'avant
La
morosité actuelle ne devrait pas nous faire oublier que de nombreux
indicateurs mondiaux, européens et français témoignent à moyen et plus
long terme d'une réelle amélioration des conditions de vie, d'une plus
grande sécurisation au quotidien, et d'un progrès en termes d'accès aux
technologies.
Développement humain
1 - La pauvreté extrême a fortement reculé dans le monde…
(Cliquez sur les graphiques pour les agrandir)
Grâce à l'essor extraordinaire de la croissance
en Inde et en Chine, le nombre de personnes en situation d'extrême
pauvreté à diminué dans le monde :
52% en 1981
43% en 1990
21% 2010
Gérard-François Dumont : Les
changements de politique économique effectués dans le dernier quart de
siècle dans un certain nombre de pays ont permis de diminuer
considérablement la pauvreté. C'est le cas de la Chine ou du Viet Nam,
qui avaient auparavant un régime autarcique qui ne permettait pas
d'améliorer les conditions de vie de leur population. Or ces pays ont
décidé de mettre fin à l’économie collectiviste, de s'ouvrir à
l'économie mondiale, de changer à 180 degré leur politique économique.
Cette rupture est symbolisée par la demande d'adhésion de la Chine et du
Vietnam à l'Organisation mondiale du commerce, adhésion réalisée
respectivement en 2001 et 2005.
L'ouverture
de ces pays leur a permis d'améliorer les taux de croissance économique
et de faire baisser la pauvreté. Concernant l'Inde, même si l'ouverture
économique a été moindre, nous sommes passé d'une politique économique
ressemblant à celle de l'Union soviétique à une politique plus ouverte,
et l'ambition du Premier ministre indien Narendra Modi, à ce poste
depuis le 26 mai 2014, est d'augmenter cette ouverture pour faire
baisser encore davantage cette pauvreté.
En même temps, cette dynamique ne concerne pas tous
les pays de la même manière, et guère ceux où les conditions de
gouvernances ne se sont pas améliorées, ou bien sont en situations de
conflits. Parmi les grands pays à pauvreté élevée, il faut citer la
république du Congo qui compte 70 millions d'habitants et qui a, même
comparativement à l’Afrique, un taux de pauvreté important en dépit d’un
potentiel économique considérable. En revanche, en Amérique du Sud,
d’importants progrès ont été réalisés en Colombie ou au Brésil. Dans ce
dernier pays, les gouvernants successifs, et notamment Lula, ont pu
développer largement leurs exportation pour financer le plan
d'éradication de la pauvreté.
Le point noir concerne évidemment les conditions de
la gouvernance. Certains dirigeants réalisent une ouverture vers la
mondialisation, par exemple en vendant du foncier, en l'utilisant comme
une opportunité pour s'accaparer de nouveaux revenus à des fins
personnelles de maintien au pouvoir.
2 - … tout comme la faim.
Alors qu'en 1990 les pays touchés par la
malnutrition extrême étaient au nombre de six, aujourd'hui il ne s'en
trouve plus qu'un dans cette situation : l'Erythrée.
Gérard-François Dumont : Techniquement,
des progrès considérables ont été réalisés dans l'alimentation. En 25
ans, nous sommes passés du quart de la population mondiale qui se
trouvait sous-alimentée à 10 ou 12% aujourd'hui (1). La production
agricole a bénéficié dans différents pays de politiques publiques qui
ont permis aux agriculteurs de mieux faire leur métier. C’est un
changement majeur. Rappelons par exemple que, en 1958, la politique
chinoise du "Grand bon en avant" – cette supercollectivisation de
l'agriculture – s'était traduite par un effondrement de la production
agricole. Le fait de permettre aux agriculteurs de mettre en
place les techniques agricoles qu'ils souhaitaient, avec un esprit
entrepreneurial, a permis d'augmenter la production. Ce bilan
est malgré tout à nuancer car il existe une diversité dans les
améliorations, selon que les pouvoirs publics ont encouragé ou non les
productions vivrières plutôt que des cultures d'exportation pénalisantes
au niveau interne.
Point noir : Dans certains États, la destruction du
système agricole a pu se produire par souci de la part du régime en
place de contrôler l'économie. Un des exemples est le Zimbabwe, où le
président a donné des terres agricoles à des amis politiques qui
n'avaient pourtant pas la compétence nécessaire, ce qui a entraîné une
baisse de la production sur de nombreuses terres.
(1) Dumont, Gérard-François, « Nourrir les hommes, c’est possible ! », Population & Avenir, n° 689, septembre-octobre 2008.
3 - Le travail des enfants est sur le déclin
Entre 2000 et 2012, le nombre d'enfants obligés
de travailler est passé de 246 à 146 millions. Plus précisément, ceux
qui évoluent dans des conditions dangereuses sont passés de 171 à 85
millions sur la même période.
Gérard-François Dumont : L'évolution
du travail des enfants est corrélée avec l'évolution de l'éducation. A
partir du moment où l'on améliore les taux de scolarisation des enfants,
ceux-ci risquent moins d’être utilisés pour être exploités dans une
activité productive. Au Brésil, l'allocation familiale versée aux
familles pauvres sous condition que les familles permettent aux enfants
d'aller à l'école a été bénéfique.
Néanmoins, dans un certain nombre de pays, la
situation reste inquiétante comme au Pakistan, au Bengladesh ou, dans
une moindre mesure, en Inde.
Point noir : les pays où le système éducatif est
fondé sur des logiques répétitives, ou est insuffisamment ouvert aux
jeunes filles pour des raisons culturelles. C’est le cas dans plusieurs
pays à majorité musulmane.
4 - Les habitants des pays développés profitent de bien plus de temps libre
En 1870 les Français travaillaient 65 heures par
semaine, contre 35 aujourd'hui. Une progression salutaire pour la vie de
famille, mais pas forcément pour l'économie.
Gérard-François Dumont : Depuis deux
siècles, l’humanité profite de l'augmentation de la productivité, due
au progrès technique et à l’amélioration des méthodes de travail. Cette
augmentation de la productivité a permis et permet de produire plus en
travaillant moins, et donc a ouvert automatiquement du temps libre aux
populations dans le monde. Mais, dans un certain nombre de pays, la
productivité est faible, les populations restent exploitées, et leur
temps libre, lorsqu’il existe, est limité.
Point noir : Il faut citer la Chine. Les populations
flottantes – c'est-à-dire celels qui sont domiciliées à la campagne mais
travaillent en ville sans en avoir l'autorisation – sont surexploitées
par des employeurs bien au courant du manque de droits attachés à leur
condition
[1].
[1]
Dumont, Gérard-François, Yiliminuer, Tuerxun, “Les migrations internes
accentuent l’inégalité historique du peuplement de la Chine”,
Informations sociales, n° 185, septembre-octobre 2014.
5 - La part du revenu consacrée à l’alimentation s’est réduite comme peau de chagrin
Gérard-François Dumont : L'amélioration
des conditions de vie des populations signifie la possibilité de
diversifier sa consommation. La consommation des habitants d'une
économie peu développée est principalement dirigée vers l'accès à la
nourriture, la nécessité de s'habiller et le logement. A partir du
moment où les conditions de vie s'améliorent, les populations
diversifient leur consommation, en consacrant une part plus importante
aux biens d'équipement.
Cette diminution demeure malgré tout différente en fonction des populations
Point noir : la croissance de l'obésité avec,
désormais un nombre d’obèses supérieur à celui des personnes
sous-alimentées. L'OMS estime à 1.2 milliard le nombre de personnes
obèses ou en surpoids.
6 - L’espérance de vie a augmenté
En moyenne, l'espérance de vie a augmenté de 9.1 ans entre 1990 et 2012 dans les pays à bas revenus, et de 4.8 ans dans les pays à hauts revenus.
Gérard-François Dumont : L'augmentation
de l'espérance de vie s'explique par des raisons différentes entre les
pays du Nord et du Sud. Dans les pays du sud, on peut l'expliquer par
les énormes progrès en matière de lutte contre les mortalités infantile,
maternelle et infanto-adolescente. Dans les pays du Nord, l'espérance
de vie est due ces dernières décennies à un autre facteur, et il
concerne au contraire l'espérance de vie des personnes âgées. Le progrès
de la lutte contre mortalité infantile enregistre un taux de 99%.
Point noir : l’absence de progrès, voire des
régressions dans l'espérance de vie, notamment dans des pays en conflit
ou subissant des épidémies dont l’importance est souvent accrue par le
manque d’hygiène
7 - La mortalité infantile a été réduite presque de moitié depuis 1990
Gérard-François Dumont : Cette
baisse est liée aux politiques publiques concernant le développement de
l'hygiène, le suivi médical des grossesses, la médicalisation des
accouchements. Mais ils sont inégaux selon les pays. Alors que ce taux
est de 3 pour 1000 en France, il peut dépasser le chiffre de 100 au
Congo RDC ou en république Centrafricaine
[1].
Point noir : Les progrès qui restent à accomplir ne
pourront être réalisés dans les pays concernés qu'à condition que la
sécurité intérieure règne.
8 - La mortalité maternelle a chuté de 45 % entre 1990 et 2013
En Afrique, tout particulièrement, elle est passée de 980 morts pour 100 000 à 500 entre 1990 et 2013.
Gérard-François Dumont : La baisse moyenne de la mortalité maternelle dans le monde s’explique par à la diffusion de l'information sur le comportement recommandé des femmes enceinte, notamment au moment de la naissance.
9 - Les Français fument de moins en moins
En 2013, pour la première fois, le volume de
tabac mis sur le maché français est passé sous la barre des 60 millions
de tonnes. L'OFDT met en évidence une baisse progressive de la
consommation. Au niveau mondial
la tendance à la baisse est plus nette depuis 1980, la proportion de
fumeurs a baissé de 42 % chez les hommes, et de 25 % chez les femmes.
10 - Le taux de natalité français
11 - La démocratie ne cesse de gagner du terrain dans le monde
Depuis la chute du mur de Berlin, le nombre de dictatures dans le monde a fortement diminué.
Gérard-François Dumont : L'évolution
des systèmes institutionnels dans les pays a été très liée à la fin du
bloc de l'URSS. Tant que l'URSS existait, en Amérique du sud par
exemple, les Etats-Unis ont souvent préféré soutenir un dictateur plutôt
que de voir un pays devenir communiste non loin de leurs frontières.
oint noir : Il est
nécessaire de distinguer les pays où le système s'est réellement
démocratisé, comme le Brésil, de ceux où il s'agit davantage d'une
démocratie formelle où les élus s'attachent à trouver une légitimité par
les urnes, ainsi que de ceux où les règles de la démocratie ne sont
guère respectées, comme la Turquie d'Erdogan, pays où il y a le plus de
journalistes en prison.
12 - La durée de scolarisation augmente partout dans le monde
La couleur bleue signifie le niveau de
scolarisation dans le monde au-delà de 15 ans. Entre 1950 et 2010, le
constat est sans appel.
Violence et sécurité
13 - La guerre est sur le déclin
Alain Rodier : Tout dépend de ce que l'on appelle "la guerre".
Il
est vrai que le monde est aujourd'hui confronté à des conflits
asymétriques qui n'opposent pas directement des États. Il n'en reste pas
moins que le nombre de ces conflits qualifiés de "faible intensité"
sont globalement en stabilisation depuis le début des années 2000. Par
contre, ils opposent de plus en plus (indirectement) des pays dont les
conceptions politiques (ou politico-religieuses) sont différentes :
chiites iraniens contre sunnites des pays du Golfe Persique au
Proche-Orient (sans oublier Israël qui, certes n'a plus d'adversaire
"conventionnel" direct mais reste sous une menace terroriste importante)
et États-Unis contre Russie en Ukraine. Des zones de tension qui
peuvent dégénérer rapidement apparaissent ici et là, par exemple entre
la Chine et le Japon. Enfin, les risques de guerre sont toujours très
présents en Corée, entre le Pakistan et l'Inde, mais çà, c'est une
constante depuis des années. Les révolutions arabes ont, pour leur part,
déstabilisé de nombreux pays qui sont désormais en état de guerre
civile généralisée (Syrie-Irak-Libye-Nigeria-Somalie) où qui font face à
une insurrection importante (globalement les pays du Sahel). La zone
AfPak (Afghanistan-Pakistan) va vraisemblablement être très "chaude" en
2015, les taliban ayant décidé de profiter du départ des forces de
l'OTAN pour se lancer à l'assaut de Kaboul au printemps. Ce qui est (un
peu) nouveau, c'est que plus personne ne semble être à même de contrôler
quoique-ce-soit. Les dérapages et les "surprises stratégiques" peuvent
survenir à tout moment. Je pense à une fermeture du détroit d'Ormuz ET
simultanément de la Mer Rouge -depuis que les al-Houthi chiites se sont
emparés du port d'Hodeida- par l'Iran si ce pays se sent trop acculé.
Et, pendant ce temps là, l'Europe continue de désarmer, crise économique
oblige. A terme, c'est suicidaire, même avec la protection de l'OTAN.
14 - Depuis 1986 le stock mondial d’armes nucléaires est en chute libre
Alain Rodier : S'il est vrai que le
nombre d'armes nucléaires a baissé dans le cadre des accords SALT (I
& II) et START ("new START" en 2011), c'est surtout valable pour les
États-Unis et la Russie. Toutefois, Moscou garde désormais le secret
sur le nombre exact de ses armes. Les évaluations vont de 8 500 à 11 000
armes dont 1 800 à 2 427 opérationnelles. De plus, tous les pays
modernisent leur arsenal, que ce soient les têtes ou les vecteurs. Aucun
n'a l'intention de s'en débarrasser car cela continue à être une
"marque de statut international et de puissance". En dehors des cinq
pays détenteurs membres du Conseil de Sécurité de l'ONU (Etats-Unis,
Russie, Chine, France et Grande Bretagne), l'Inde aurait de 80 à 100
armes nucléaires et le Pakistan à peu près le même nombre. La possession
d'environ 200 armes par l'État d'Israël est un secret de polichinelle.
D'autre part, l'inquiétude provenant de la prolifération continue à
perdurer avec l'Iran, la Corée du Nord, le Brésil, .... Moins d'armes,
certes, mais plus précises, plus durcies (vecteurs résistant aux
contre-mesures), donc théoriquement plus efficaces. Que l'on se rassure,
il y a encore de quoi faire péter plusieurs fois la planète. Il ne
manque plus qu'un nouveau docteur Folamour.
15 - Les meurtres n’ont jamais été aussi peu nombreux en Europe…
Mathieu Zagrodtzki : Les homicides
ont baissé de 11 % en Europe de 2010 à 2013 selon le rapport 2014 de
l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime. Difficile de
dégager un facteur pouvant expliquer cette baisse dans son ensemble,
sachant qu’elle concerne des sociétés très diverses, mais on peut penser
que les raisons invoquées pour la France (voir ci-dessous) s’appliquent
également ici.
16 - … tout comme en France
Mathieu Zagrodzki : Premièrement, le
vieillissement de la population a joué dans cette statistique. On sait
que le pic de violence se situe entre 15 et 25 ans. Quand la population
vieillit, il y a donc logiquement moins de personnes susceptibles de
commettre un crime ou un délit.
Deuxième élément : la police a progressé, en
particulier la police technique et scientifique. Il faut voir qu'en
France, près de 90% des auteurs d’homicides sont appréhendés, parmi
lesquels on peut trouver par exemple des personnes membres
d’organisations criminelles et donc susceptibles de récidiver. Si vous
les appréhendez et vous les mettez derrière les verrous, vous empêchez
probablement de nouveaux homicides d’être commis.
Enfin, l'amélioration des prises en charge d'urgence
et les progrès de la médecine ont permis de faire basculer des homicides
en tentatives, sachant que les deux sont comptabilisés séparément. Pour
autant, la diminution est indéniable.
Certaines zones demeurent malgré tout plus
criminogènes que d'autres. C’est le cas de la Corse par exemple, où le
nombre d'homicides est parmi les plus élevés d'Europe.
17 - Le niveau de délinquance baisse en France
Mathieu Zagrodzki : Là-dessus, il
faut nuancer le jugement. Le chiffre de la délinquance générale n’a
aucun sens car il agrège des infractions n’ayant aucun rapport entre
elles et comporte des problèmes de fiabilité. De plus, il est compliqué
de tirer des conclusions claires à partir des crimes et délits constatés
: les vols de voiture sont en baisse mais les vols de pièces
automobiles sont en hausse : cela veut-il dire que nous vivons dans une
société plus ou moins sûre ? En fait, l’aspect positif des chiffres est à
trouver ailleurs : les violences familiales et sexuelles sont en
hausse, non pas parce que notre pays connaitraît une explosion
des atteintes contre les personnes mais parce qu’elles sont mieux
déclarées qu’avant. C’est une bonne nouvelle car cela
signifierait notamment que l’accueil des victimes dans les commissariats
et la sensibilisation sur un certain nombre d’infractions sensibles
sont en progrès.
Progrès technologique
18 - La loi de Moore sur le doublement de la puissance des ordinateurs tous les deux ans continue de se confirmer
Jean-Michel Cornu : En fait la loi
initiale était un quadruplement tous les trois ans : des traits de
gravure deux fois plus fins toutes les générations d'usines - soit tous
les trois ans jusqu'en 1995, plutôt deux ans maintenant, mais avec une
évolution un peu moindre - permettent de mettre quatre fois plus de
transistors sur la même surface. Aujourd'hui effectivement la "loi"
consiste plutôt de doubler tous les deux ans, même si certaines
technologies cherchent à faire "more than Moore").
Actuellement les puces de mémoire contiennent jusqu'à 8 milliards de transistors grâce à une gravure de 20 nano mètres
La loi de Moore énoncée en 1965 devait tenir jusqu’en
1997. Grâce aux évolutions constantes, elle continue pourtant, nous
apportant les smartphones et maintenant les objets connectés. En 2007,
le même Gordon Moore a écrit que sa loi ne serait valable plus que sur
10 ou 15 ans. Nous arrivons en effet aux limites avec des transistors
d’une finesse de quelques atomes seulement. Après, il nous faudra
changer de technologie. Mais il nous faudra également résoudre le
problème de la consommation d’énergie avec des systèmes moins chers et
donc toujours plus nombreux…
19 - Les Français sont de mieux en mieux reliés au téléphone et à internet
Jean-Michel Cornu : Il y a vingt
ans, Thabo Mbeki, alors vice-président d’Afrique du Sud affirmait qu’il y
avait plus de téléphones dans l’île de Manathan que dans toute
l’Afrique Sub-Saharienne. Cette année, grâce à la baisse des coûts et à
l’importance de communiquer quelle que soit la distance, le nombre de
téléphones mobiles en Afrique devrait dépasser le nombre d’Africains !
Mais même en France, tout le monde n’a pas une maîtrise parfaite du
numérique et de ses usages. En particulier ceux qui, isolés, n’ont
personne pour les aider. Maintenant que cependant, pratiquement tout le
monde peut choisir d’appeler sur son mobile ou de se connecter sur
internet, pourra-t-on encore choisir quand nous ne voudrons pas être
connecté ?
Source: http://www.atlantico.fr/decryptage/quelques-grammes-optimisme-dans-monde-brutes-18-cartes-pour-se-souvenir-tout-qui-va-nettement-mieux-qu-avant-gerard-francois-1932062.html
Slate a publié la même chose; des vœux optimistes.
RépondreSupprimerNon, le monde n'est pas en train de sombrer dans le chaos.