Ce
nom de Conférence interpelle, car ce terme assez solennel
exprime plus le discours d'un exposé préparé, imposé que d'une réunion
de concertation ou un dialogue sur des points précis. Et grande limite,
le fait que les autres seront petites ou impossible d'être plus
importantes.
C'est la troisième « grande conférence » depuis l'ère Hollande. La première en 2012 était axée sur la Sécurisation de l'emploi, la deuxième en 2013, sur la formation. Celle-ci
se déroulera comme chaque année au Conseil Economique, Social et
Environnemental avec le Gouvernement et tous les acteurs du dialogue
social, soit quelque 300 personnes attendues au Palais d'Iéna à Paris.... Lire la suite...
Manuel Valls a prononcé aujourd'hui un plaidoyer pour la réforme et le mouvement et revendiqué un "réformisme assumé", afin de "remettre en marche" une France "entravée", "coincée dans ses postures partisanes" et "tétanisée" par la peur de l'avenir.
ReplyDeleteA la veille d'une conférence sociale sous tension, le premier ministre s'adressait à des militants du parti socialiste au pouvoir, rassemblés pour un banquet champêtre à Vauvert, dans le Gard. "Ce moment est arrivé. C'est vrai pour notre pays. C'est vrai également pour notre parti et pour la gauche", a poursuivi Manuel Valls, qui lançait il y a deux semaines au conseil national du PS cet avertissement : "Oui, la gauche peut mourir." Les Français attendent que le gouvernement agisse sans tarder, même si cela doit les perturber, a-t-il estimé.
«Oui, la réforme peut créer des déséquilibres»
"Oui, la réforme peut créer des déséquilibres, venir perturber des habitudes, des acquis. Mais la réforme va remettre ce pays en marche", a déclaré Manuel Valls. "Hésiter, faire à moitié, ce n'est pas la bonne méthode." "Je sais que notre culture politique, notre imaginaire collectif, nous poussent davantage vers la 'révolution', le tout ou rien", a-t-il déclaré. "Ce sont pourtant des réformes, de vraies réformes dans le dialogue, dont nous avons besoin."
Quant aux "100 jours" aux échos napoléoniens, Manuel Valls a dit "ne pas faire sienne" la référence. "Cent jours, ce n'est qu'un début pour remettre notre pays en marche", a-t-il lancé.