Plusieurs associations, dont Greenpeace France et Attac, ont demandé à Jean-Marc Ayrault de "mettre un terme immédiat aux expulsions des opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes", dans une lettre ouverte rendue publique jeudi."Malgré un dispositif policier impressionnant et une violence disproportionnée, la résistance s'organise", préviennent les signataires de la lettre, parmi lesquels figurent Attac, Greenpeace, La Confédération paysanne et l'association Droit au Logement.
"Nous nous opposons à ce projet d'aéroport inutile, coûteux et clairement contradictoire avec les objectifs de la France en matière de lutte contre le dérèglement climatique", précisent les signataires.
L'aéroport du Grand Ouest doit être construit d'ici 2017 sur le terrain de Notre-Dame-des-Landes, à une trentaine de kilomètres de Nantes. Le 16 octobre, 500 agents de police et de gendarmerie ont procédé à l'évacuation d'environ 150 opposants à ce projet.
Pascal Durand, secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), avait alors dénoncé "un passage en force inutile sur un projet inutile".
Les associations militantes Greenpeace, Attac, écologistes... agissent selon la vision de leurs membres. Qu'en pensent les habitants du coin: les individus, les familles, les entreprises, les autres acteurs de la société? L'État est le seul corps social restreint qui s'autorise la violence, en certaines circonstances; ou en toutes circonstances comme l'histoire nous l'enseigne!
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Sur le projet Notre Dame des landes près de Nantes Texte de la lettre ouverte de plusieurs associations militantes à Jean Marc Ayrault Sur la violence d'État; légitime ou illégitime
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