08/03/2012

Et si par ces temps de crise, on relisait Keynes? | blog de Raphaël DIDIER

Le propre du néolibéralisme est de faire croire qu'un raisonnement apparemment simple et compréhensible par tous constitue une prescription pour résoudre tous les problèmes de l'économie. La plus célèbre de ces prescriptions est sans conteste celle concernant le marché du travail : dans la perspective néoclassique, reprise par les néolibéraux, le chômage ne peut résulter que d'une insuffisante flexibilité du marché du travail. Dit autrement, le chômage ne peut provenir que de mécanismes qui entravent la baisse du salaire jusqu'à son niveau d'équilibre, pour lequel les offreurs (les salariés) et les demandeurs (les entreprises) y trouvent leur intérêt. Lire la suite...

3 commentaires:

  1. Si vous voulez relire Keynes, relisez le COMPLETEMENT.
    Et ne vous arrêtez pas à cette imposture qui consiste a prendre dans la vision de Keynes la seule distribution de ce que l'on n'a pas, comme le font si bien les socialistes. Lesquels vont bientot être au pouvoir et "Keynesier" a leur manière durant quelques mois - le temps qu'il faudra pour que les réalités mettent leurs illusions a terre, et notre poays avec -
    Réjouissons nous mes frères !

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  2. Nous sommes en crise... Chômage élevé, déficit et dette insoutenables, désindustrialisation, délocalisations, baisse des parts de marché, déficit de la balance commerciale, etc... comment relancer la production (croissance) pour réduire le chômage, tout en réduisant le déficit et la dette ce qui est devenu incontournable? quadrature du cercle!...
    C'est pour cela que les remèdes keynesiens - relance par des dépenses publiques - sont suggérés par les économistes. L'Europe dans son ensemble le pourrait. Sa balance commerciale et celle des paiements courants - aggrégat des données par pays - est en équilibre. Les États excédentaires sans contraintes de déficit et de dette souveraine pourraient accroître leurs dépenses alors que les pays déficitaires sous contrainte des marchés ne le peuvent pas et sont condamnés à des mesures d'austérité. C'est plus d'intégration européenne qui est suggérée.

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