George Monbiot, publié dans le Guardian 20 décembre 2011.Liberté : qui pourrait objecter? Pourtant, ce mot est maintenant utilisé pour justifier mille formes d'exploitation. Tout au long de la presse de droite et de la blogosphère, entre les études et les gouvernements, le mot de "liberté" excuse toute agression sur la vie des pauvres, toutes les formes d'inégalités et d'intrusion pour ce que les 1 % nous réservent. Comment liberté, autrefois un concept si noble, est-il devenu synonyme d'injustice?
Au nom de la liberté – de réglementation – les banques ont été autorisés à anéantir l'économie. Au nom de la liberté, les taxes des super-riches ont été diminuées. Au nom de la liberté, les sociétés font du lobbying pour abandonner le salaire minimum et relever les heures de travail. Dans le même registre, les assureurs aux États-Unis font du lobbying pour contrecarrer les soins de santé publique. Big business ravage la biosphère. Il s'agit de la liberté des puissants pour exploiter les faibles, les riches pour exploiter les pauvres... Read more.
Le seul moyen est de limiter la liberté de tous et des 1%, par les institutions et les lois. Je recomannde de lire ou relire Montesquieu "l'esprit des lois", Tocqueville "de la démocratie en Amérique" et les Federalist papers.
RépondreSupprimer1748! De l'esprit des lois de Montesquieu? Tout y était dit. Lien direct ici (pdf).
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