27/10/2011

Collectif pour un audit citoyen de la dette publique

Signez l’appel pour un audit citoyen de la dette publique ! Écoles, hôpitaux, hébergement d’urgence, retraites, chômage, culture, environnement… nous vivons tous au quotidien l’austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l’on nous ressasse dans les grands médias. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers ». Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe.... Lire.

3 commentaires:

  1. Je ne signerai pas cet appel , car l'enfer est pavé de bonnes
    fausses volontés; avez- vous bien pris note d'où vient cet appel? quand on lit la liste des premiers signataires, on se rend compte que c'est un ramassis de gens d’extrême gauche, si pas d'extrême droite juste pour essayer de mettre un bâton dans les roues dans un but absolument pas démocratique et déconstructeur. Tout ceci finira dans les sables des contradictions sans bon sens .Je n'y ai pas trouvé les noms des meilleurs économistes mais surtout ceux des éternels râleurs patentés habituels d’où ma méfiance !!

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  2. Vous vous trompez; les premiers signataires de cet appel ne sont pas seulement des gens de la France rebelle (voir le 2è groupe). Ce sont pour la plupart des économistes et sociologues non orthodoxes, minoritaires certes dans le monde intellectuel et politique, qui expriment depuis des années des vues différentes sur la conduite des affaires et l'évolution du monde, de l'Europe et de la France. Cet appel émane de tels économistes dont Henri Sterdyniak de l'OFCE, Frédéric Lordon, Daniel Cohen, Dominique Plihon, Philippe Askénazy, Dominique Méda, Thomas Coutrot ... pour ne citer que ceux que je connais bien.

    Depuis 3 décennies la France n'a réalisé aucun budget - constitué de recettes et dépenses publiques - en équilibre. La soutenabilité d'un déficit récurrent et de la dette qui en résulte n'est possible que s'il y a croissance de l'économie cad. de l'activité et de la production de richesses; or les budgets successifs ont toujours tablé sur une croissance supérieure à la réalité. D'où déficit structurel et une dette qui n'a jamais cessé de croître. Si elle est soutenable, la dette d'un État peut se reconduire indéfiniment car un État est "éternel". Mais nous avons atteint un niveau tel que la dette est devenue insoutenable parce que ceux qui l'alimentaient jusqu'ici, en finançant les déficits récurrents, s'en détournent, vendent les titres qu'ils possèdent et poussent ainsi les taux d'intérêts à la hausse. La pression est forte pour que l'État assure à l'avenir l'équilibre recettes dépenses, compatible avec son économie et ses perspectives de croissance. Cela ne peut se faire que par une combinaison de réduction de dépenses et de hausse des recettes. Mais les dépenses sont quasiment incompressibles même avec chasse au gaspi, tandis que les recettes sont incertaines. Dilemme donc à court terme! voire changement de société à long terme.

    Les signataires de l'appel veulent exprimer leurs vues sur le nécessaire retour à l'équilibre budgétaire, mais sans produire une récession qui serait pire que le mal car elle amorcerait une spirale de déclin dont les conséquences pourraient être graves sur le plan social. Ils appellent à prendre en compte les nécessités du court terme - éviter déflation et récession, et sur le moyen et long termes promouvoir une autre forme de croissance par l'innovation et le "verdissement" de l'économie, ce qui passe par la recherche et développement, et l'investissement. Voir sur mon blog le billet avec la vidéo de Henri Guaino (il dit tout cela à sa manière), le Monde selon Hubert Védrine (billet de ce jour) et cet article de Nicolas Bouzou économiste (lien).

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  3. Une justification de cet appel citoyen me paraît être donnée ici (Cliquer.)

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