05/03/2010

Désindustrialisation et 35 heures - Olivier Bouba-Olga : Blog d'un économiste qui suit et commente l'actualité


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3 commentaires:

  1. psfayvendredi, mars 05, 2010

    à lire, pour voir une fois de plus que nos politiques aiment dire n'importe quoi à la veille d'une élection...

    clair aussi que le meilleur du moment est sarko!

    incomparable pour asséner des vérités ou leur contraire selon les nécessités du moment, toujours avec la même admirable conviction!

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  2. Anonymevendredi, mars 12, 2010

    A l'heure où l'on se lamente sur la désinstrialisation de la France, il ne serait pas mauvais de se rappeler qu'il y a 15 ou 20 ans ce phénomène ne posait de problème a personne. Je me souviens d'un séminaire organisé par l'ex Ecole Supérieure de Commerce de Lyon au cours duquel l'intervenant était près de se réjouir de cette situation, disant que l'avenir n'était qu'aux services. Voyant mon air dubitatif et lorsque j'eu l'outrecuidance de lui demander a qui les sociétés de services vendraient leurs services, j'eu droit à une réponse bien sentie, du genre de celle que l'on adresse à un demeuré. Pourtant travaillant dans le monde de l'industrie et ayant vu disparaitre des pans entiers de celle-ci (matériel industriel, agricole, etc...)avec les conséquences que cela impliquait, je n'ai pas été convaincu. Mais je crois bien avoir été le seul du groupe qui voulait visiblement s'étourdir en s'imaginant qu'il pourrait dorénavant vendre des services intellectuels aux pays en émergence, croyant ces derniers incapables d'en produire autant, sinon plus. Un peu comme si tous les habitants de FRance avaient d'office un QI supérieur imbattable, y compris les innombrables demandeurs d'asile et de prestations sociales. Trop drôle si les effets n'étaient si dramatiques.

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  3. pratclifsamedi, mars 13, 2010

    J'ai eu la même expérience, notamment en Inde. J'ai commencé à faire des missions régulières à partir de 1974, et ensuite plusieurs fois par an jusqu'en 1997 donc pendant 23 ans. Travaillant pour une Sofre, domaine mines, j'ai vite compris que vendre des services cad. le "savoir faire minier" français à l'étranger était très très difficile. Le label "savoir faire minier" français n'impressionnait personne... Les Minemet, Charbonnages de France en ont fait aussi la dure expérience. Si Sofremines a pu prospérer tant bien que mal dans ce domaine d'activité et est encore là en 2010 (chez Technip), c'est parce que d'étude en étude, de petite réalisation en petite réalisation de projets miniers, la société s'est fait un nom propre reconnu internationalement.

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