L'ancien député Boris Nadezhdin ne s'est pas fait que des amis. EPA - SERGEI CHIRIKOV
International, Guerre en Ukraine, Conflits Publié le 12/09/2022 à 16:02 , mis à jour à 16:47
Côté russe, la Guerre en Ukraine traîne en longueur. Et semble prendre un mauvais tournant. Alors que "l'opération spéciale" promise par Vladimir Poutine devait être une simple formalité, les Russes ont été contraints de délaisser plusieurs régions pour se concentrer sur d'autres. Et se heurtent, entre autres, à l'arsenal ukrainien, boosté par l'aide internationale.
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"Ces gens-là nous ont piégés"
"Les gens qui ont convaincu le président Poutine, que l'opération spéciale allait être rapide et efficace, en affirmant qu'on ne frapperait pas la population civile, que notre garde nationale arriverait avec les Kadyrovites et ramènerait de l'ordre, ces gens-là nous ont piégés". (...) "Le Président ne s'est pas assis en pensant, pourquoi ne démarrerai-je pas une opération spéciale ? Quelqu'un lui a dit que les Ukrainiens avaient envie de rejoindre la Russie". (...) "Nous en sommes désormais au point où nous devons comprendre qu'il est absolument impossible de battre l'Ukraine en utilisant ces ressources et ces méthodes de la guerre coloniale : en utilisant des soldats contractuels, des mercenaires et aucune mobilisation. Une armée forte est en train de s'opposer à l'armée russe, pleinement supportée par les pays les plus puissants". (...) "Je suggère la paix, des pourparlers pour stopper la guerre et avancer pour négocier des issues politiques".
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