Quatre des candidats à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon,
Eric Zemmour, Fabien Roussel et Marine Le Pen, ont, depuis longtemps,
manifesté leur compréhension leur sympathie ou leur admiration pour
Vladimir Poutine. Le total des intentions de vote présidentiel pour ces
quatre candidats frisait les 50% à la veille de l’invasion de l’Ukraine
par la Russie. Certes, tous les quatre ont opéré un virage sur l’aile et
condamné l’agression contre l’Ukraine, les réalités étant trop fortes.
Mais ils ont exprimé cette réprobation sur des positions proches et qui
ne peuvent qu’interroger et inquiéter : l’insistance sur les
responsabilités de l’OTAN, qui auraient amené la Russie à craindre,
légitimement, pour sa sécurité, le refus de l’aide à la résistance
ukrainienne, en matière d’armement particulièrement, le doute sur la
pertinence des sanctions économiques, le retrait, total ou partiel de
l’OTAN, au nom d’un « non alignement » (Jean-Luc Mélenchon) ou de
« l’indépendance » de la France (Eric Zemmour). Ils n’ont donc pas rompu
sur le fond avec leurs positions d’avant-guerre, témoignant ainsi de
l’existence d’un véritable poutinisme français et du danger qu’il
représente pour le pays. Suite via Telos

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