HISTOIRE
- Si l’Histoire est un éternel recommencement, espérons que nous ne
sommes pas en train d’imiter les Vikings qui ont colonisé le Groenland
à la fin du Xe siècle. Alors que la crise environnementale, le
changement climatique et la montée des populismes dans le monde donnent
de plus en plus de crédit aux collapsologues -du nom de la théorie qui
voit nos civilisations occidentales s’effondrer d’ici quelques dizaines
d’années-, ce cas de figure historique doit effectivement servir à tirer
des leçons édifiantes pour l’avenir.
Après environ cinq siècles d’installation et de prospérité sur la deuxième plus grande île du monde, les colons scandinaves en ont disparu, subitement. Dans le même temps, les ancêtres des Inuits qui avaient pris position plus au nord du Groenland, eux, ont survécu et s’y trouvent encore, la preuve que l’adaptation humaine était tout à fait possible sur ce territoire immense.
Dès lors, comment expliquer l’un des cas les plus éloquents d’effondrement de civilisation? Par une conjonction de facteurs, ayant à la fois trait au contexte historique, au fonctionnement organisationnel de la société de ces Vikings, à l’environnement et aux changements climatiques de l’époque.
Après environ cinq siècles d’installation et de prospérité sur la deuxième plus grande île du monde, les colons scandinaves en ont disparu, subitement. Dans le même temps, les ancêtres des Inuits qui avaient pris position plus au nord du Groenland, eux, ont survécu et s’y trouvent encore, la preuve que l’adaptation humaine était tout à fait possible sur ce territoire immense.
Dès lors, comment expliquer l’un des cas les plus éloquents d’effondrement de civilisation? Par une conjonction de facteurs, ayant à la fois trait au contexte historique, au fonctionnement organisationnel de la société de ces Vikings, à l’environnement et aux changements climatiques de l’époque.
La fin du monde est à la mode. La crise environnementale et l’incapacité de notre civilisation mondialisée à y répondre font craindre à de plus en plus de personnes un effondrement plus ou moins imminent de la société. Le mouvement a pris une telle ampleur qu’il a maintenant un nom: collapsologie.
Ses défenseurs sont-ils des Cassandre incompris ou de futurs gourous en puissance? Nos sociétés foncent-elles vraiment vers un mur? Comment pourrait-on empêcher la fin de ce monde? Bref, comment ne pas s’effondrer face à l’effondrement? C’est pour répondre à ces questions que Le HuffPost a choisi de consacrer un dossier spécial à l’effondrement: retrouver l’intégralité des articles sur le sujet ici.
Dans
la vision qui a longtemps été dominante, et en particulier à partir de
l’ouvrage baptisé “Collapse” et signé par le géographe et historien
américain Jared Diamond, il était admis que la vague de froid baptisée
Petit âge glaciaire, survenue à partir du milieu du XIIIe siècle, avait à
elle seule conduit à la disparition de ces Vikings groenlandais. Selon
cette doxa, ces derniers n’auraient pas réussi à s’adapter à leurs
nouvelles conditions de vie et à se départir de leur dépendance à
l’agriculture. Ils se seraient alors éteints progressivement.
Mais depuis quelques années, de nombreux chercheurs ont contrebalancé cette vision. Qu’ils soient archéologues, comme Karen Milek, Jette Arneborg ou Orri Vesteinsson, archéozoologiste comme Tom McGovern, ou géoarchéologiste comme Ian Simpson, tous ont découvert des éléments qui tendent à prouver que cet exemple singulier d’effondrement est en réalité bien plus complexe. En résumé, tous montrent que ce n’est pas une simple inadaptation aux difficultés climatiques qui a causé la perte des Vikings. Autant de découvertes que l’Homme moderne pourra garder à l’esprit au moment de réfléchir à sa propre adaptation au monde du XXIe siècle et aux défis qui l’attendent.
Une matière dont les Vikings ont fait leur fonds de commerce. Chassant pendant des semaines depuis leurs deux colonies, situées à la pointe sud de l’île et sur la côte ouest au niveau de l’actuelle capitale Nuuk, ils amassaient ainsi des quantités remarquables de défenses de morse, qu’ils revendaient ensuite à l’Église catholique et au roi de Norvège, à qui ils payaient la dîme, ainsi qu’à des marchands européens.
Mais depuis quelques années, de nombreux chercheurs ont contrebalancé cette vision. Qu’ils soient archéologues, comme Karen Milek, Jette Arneborg ou Orri Vesteinsson, archéozoologiste comme Tom McGovern, ou géoarchéologiste comme Ian Simpson, tous ont découvert des éléments qui tendent à prouver que cet exemple singulier d’effondrement est en réalité bien plus complexe. En résumé, tous montrent que ce n’est pas une simple inadaptation aux difficultés climatiques qui a causé la perte des Vikings. Autant de découvertes que l’Homme moderne pourra garder à l’esprit au moment de réfléchir à sa propre adaptation au monde du XXIe siècle et aux défis qui l’attendent.
Un modèle économique limité
Une matière dont les Vikings ont fait leur fonds de commerce. Chassant pendant des semaines depuis leurs deux colonies, situées à la pointe sud de l’île et sur la côte ouest au niveau de l’actuelle capitale Nuuk, ils amassaient ainsi des quantités remarquables de défenses de morse, qu’ils revendaient ensuite à l’Église catholique et au roi de Norvège, à qui ils payaient la dîme, ainsi qu’à des marchands européens.
En
échange, ils obtenaient du métal pour concevoir armes et outils, des
pièces pour leurs bateaux, du bois -particulièrement rare dans cette
contrée verdoyante, mais principalement composée de prairies qu’était le
Groenland du début du millénaire-, et surtout les céréales qui
n’avaient pas le temps de pousser sur l’île du fait de la durée courte
de l’été sous ces latitudes.
Selon Christian Keller, de l’université d’Oslo, 800 kilos de défenses de morse équivalaient au prix de 800 vaches, ou à 60 tonnes de poisson séché. Et d’après des registres commerciaux retrouvés par les historiens, le produit de six ans de chasse représentait davantage en valeur que la laine produite par 4000 fermiers islandais sur la même période. En clair: la chasse au morse était à la base de l’économie des Vikings du Groenland.
Une richesse donc, mais aussi un risque important, puisqu’un tarissement de cette unique source de revenus risquait de mettre en danger l’intégralité de la société, qui compta entre 3000 et 5000 âmes à son apogée. Et malheureusement, c’est ce qui se produisit.
Un phénomène dont les conséquences furent tout à fait tangibles pour nos Vikings du Groenland. Des relevés géologiques ont notamment fait montre d’une intensification des tempêtes, de glaciations de plus en plus précoces et de précipitations particulièrement importantes. Des conditions qui ont bien évidemment rendu la chasse au morse (et aux autres animaux dont se nourrissaient les Scandinaves, comme nous le verrons plus bas) plus difficile. Les chasseurs risquaient de chavirer à cause des vents violents, devaient partir toujours plus loin pour trouver leurs proies et étaient contraints de retarder leur voyage pour réussir à se frayer un chemin au milieu de la mer de glace.
Selon Christian Keller, de l’université d’Oslo, 800 kilos de défenses de morse équivalaient au prix de 800 vaches, ou à 60 tonnes de poisson séché. Et d’après des registres commerciaux retrouvés par les historiens, le produit de six ans de chasse représentait davantage en valeur que la laine produite par 4000 fermiers islandais sur la même période. En clair: la chasse au morse était à la base de l’économie des Vikings du Groenland.
Une richesse donc, mais aussi un risque important, puisqu’un tarissement de cette unique source de revenus risquait de mettre en danger l’intégralité de la société, qui compta entre 3000 et 5000 âmes à son apogée. Et malheureusement, c’est ce qui se produisit.
Un contexte international défavorable
Un phénomène dont les conséquences furent tout à fait tangibles pour nos Vikings du Groenland. Des relevés géologiques ont notamment fait montre d’une intensification des tempêtes, de glaciations de plus en plus précoces et de précipitations particulièrement importantes. Des conditions qui ont bien évidemment rendu la chasse au morse (et aux autres animaux dont se nourrissaient les Scandinaves, comme nous le verrons plus bas) plus difficile. Les chasseurs risquaient de chavirer à cause des vents violents, devaient partir toujours plus loin pour trouver leurs proies et étaient contraints de retarder leur voyage pour réussir à se frayer un chemin au milieu de la mer de glace.
En
outre, le développement du commerce en Europe, en particulier via les
marchands portugais, vit les populations locales se détourner
progressivement de l’ivoire de morse des Vikings. Les défenses
d’éléphant venues d’Afrique ou celles de morses plus facilement
importées de Russie (région avec laquelle des routes commerciales très
fréquentées existaient, y compris pour d’autres ressources vendues par
les Vikings comme les dents de narvals ou les fourrures d’ours polaire
et de renard arctique) ont rapidement pris le dessus.
Enfin, la “clientèle” déjà réduite des Groenlandais s’est encore restreinte au milieu du XIVe siècle. La faute à la grande pandémie de peste noire qui décima les populations européennes. Si les Vikings n’en ont apparemment pas souffert directement, ils ont en revanche vu la population du Royaume de Norvège être réduite de près de 40%. Sans doute aggravée par les conditions météorologiques, et notamment des pluies torrentielles qui ont dévasté les cultures et créé de la malnutrition, cette épidémie a achevé de mettre à mal le modèle économique des Vikings en les privant de partenaires commerciaux privilégiés.
Toutefois, contrairement à l’idée développée par Jared Diamond, l’auteur de “Collapse”, les Vikings du Groenland n’ont pas disparu parce qu’ils n’arrivaient pas à s’adapter aux conditions de vie sur la grande île. Des enquêtes menées sur les os de squelettes datant de différentes époques de la colonisation ont effectivement prouvé qu’ils étaient parvenus à ajuster leur alimentation à ce que la nature leur offrait.
Les premiers colons, arrivés dans un climat relativement clément (le Green Land porte ce nom parce que l’herbe y était verte) et habitués à cultiver leurs terres et à élever leurs bêtes, se nourrissaient comme des fermiers terriens. Mais les restes humains datant des dernières décennies précédant l’effondrement de la civilisation prouvent qu’ils consommaient du poisson et des viandes marines (phoque et morse, notamment) pour 80% de leurs apports nutritionnels.
À cet égard, l’archéologue Joel Berglund explique que si l’on a retrouvé peu d’arrêtes de poisson et d’os d’animaux marins, c’est parce que les Vikings les broyaient pour nourrir leurs animaux de ferme, ou qu’ils en faisaient des soupes.
Et il est certain que les conditions météorologiques et géographiques ne les ont pas avantagés. Au contraire des membres de la culture de Thulé, qui sont les ancêtres des Inuits actuels et qui ont occasionnellement empêché par la force les Vikings d’accéder à certaines zones de pêche et de chasse, les Scandinaves n’étaient pas installés sur des fjords riches en animaux. De ce fait, ils prirent l’habitude de mettre en commun les moyens de tous les habitants des villages -à l’image de ce que font aujourd’hui encore les chasseurs de baleines aux Îles Féroé- pour chasser au printemps des phoques migrateurs venus du Canada.
Mais avec l’ère glaciaire, le risque de s’abîmer dans une tempête, d’être bloqué par la glace ou de perdre un équipage tout entier en s’éloignant trop des côtes est devenu de plus en plus important. Et puisque le fonctionnement habituel des Vikings était de stocker ces produits de la chasse ainsi que le lait des animaux de la ferme à la belle saison pour s’en nourrir pendant l’hiver, tout ce cycle a été perturbé par une chasse toujours plus ardue.
Par ailleurs, comme l’a expliqué le géoarchéologiste Ian Simspon, de l’université de Stirling, s’ils ont su répondre au défi climatique en innovant au niveau agricole, par exemple en développant l’irrigation et des engrais performants, leur organisation sociale les a poussés à conserver de mauvaises habitudes. Ainsi, alors que les ressources se réduisaient, les plus riches ont cherché à maintenir leur niveau de vie, demandant aux paysans pauvres de prendre soin des animaux, de stocker pour eux des vivres. Et alors même qu’elles se raréfiaient, les ressources alimentaires sont demeurées aussi essentielles à la survie des villages. À tel point que la société tout entière s’est progressivement affaiblie, jusqu’à s’effondrer.
Au contraire de la menace qui plane, d’après les collapsologues, sur notre civilisation, les Vikings avaient, eux, une solution de repli évidente. Et il semblerait qu’ils l’aient saisie. Comme l’ont noté de nombreux archéologues, si l’on a retrouvé des églises en pierre, des charrues et du matériel agricole, on a découvert peu d’armes et de bateaux au Groenland, peu d’objets du quotidien et absolument aucun de valeur. Et surtout, pas de traces dénotant d’une mortalité très forte sur un temps rapproché, ni d’une fin violente avec une extermination par les Inuits comme cela a pu un temps être évoqué.
Et
pour cause: les historiens et les archéologues estiment désormais que
les Vikings ont emporté ce qui était transportable et nécessaire à un
long périple, et que nombre d’entre eux ont tout simplement repris la
mer pour rejoindre les terres dont ils étaient arrivés, cinq siècles
plus tôt. D’aller là où l’herbe était plus verte en somme. Peut-être que
leur nomadisme originel et que ces habitudes de voyage qui ont perduré
tout au long de la colonisation du Groenland auront joué dans ce manque
final d’adaptation aux conditions de vie les plus difficiles sur place.Enfin, la “clientèle” déjà réduite des Groenlandais s’est encore restreinte au milieu du XIVe siècle. La faute à la grande pandémie de peste noire qui décima les populations européennes. Si les Vikings n’en ont apparemment pas souffert directement, ils ont en revanche vu la population du Royaume de Norvège être réduite de près de 40%. Sans doute aggravée par les conditions météorologiques, et notamment des pluies torrentielles qui ont dévasté les cultures et créé de la malnutrition, cette épidémie a achevé de mettre à mal le modèle économique des Vikings en les privant de partenaires commerciaux privilégiés.
Des ressources insuffisamment variées
Toutefois, contrairement à l’idée développée par Jared Diamond, l’auteur de “Collapse”, les Vikings du Groenland n’ont pas disparu parce qu’ils n’arrivaient pas à s’adapter aux conditions de vie sur la grande île. Des enquêtes menées sur les os de squelettes datant de différentes époques de la colonisation ont effectivement prouvé qu’ils étaient parvenus à ajuster leur alimentation à ce que la nature leur offrait.
Les premiers colons, arrivés dans un climat relativement clément (le Green Land porte ce nom parce que l’herbe y était verte) et habitués à cultiver leurs terres et à élever leurs bêtes, se nourrissaient comme des fermiers terriens. Mais les restes humains datant des dernières décennies précédant l’effondrement de la civilisation prouvent qu’ils consommaient du poisson et des viandes marines (phoque et morse, notamment) pour 80% de leurs apports nutritionnels.
À cet égard, l’archéologue Joel Berglund explique que si l’on a retrouvé peu d’arrêtes de poisson et d’os d’animaux marins, c’est parce que les Vikings les broyaient pour nourrir leurs animaux de ferme, ou qu’ils en faisaient des soupes.
Et il est certain que les conditions météorologiques et géographiques ne les ont pas avantagés. Au contraire des membres de la culture de Thulé, qui sont les ancêtres des Inuits actuels et qui ont occasionnellement empêché par la force les Vikings d’accéder à certaines zones de pêche et de chasse, les Scandinaves n’étaient pas installés sur des fjords riches en animaux. De ce fait, ils prirent l’habitude de mettre en commun les moyens de tous les habitants des villages -à l’image de ce que font aujourd’hui encore les chasseurs de baleines aux Îles Féroé- pour chasser au printemps des phoques migrateurs venus du Canada.
Mais avec l’ère glaciaire, le risque de s’abîmer dans une tempête, d’être bloqué par la glace ou de perdre un équipage tout entier en s’éloignant trop des côtes est devenu de plus en plus important. Et puisque le fonctionnement habituel des Vikings était de stocker ces produits de la chasse ainsi que le lait des animaux de la ferme à la belle saison pour s’en nourrir pendant l’hiver, tout ce cycle a été perturbé par une chasse toujours plus ardue.
Par ailleurs, comme l’a expliqué le géoarchéologiste Ian Simspon, de l’université de Stirling, s’ils ont su répondre au défi climatique en innovant au niveau agricole, par exemple en développant l’irrigation et des engrais performants, leur organisation sociale les a poussés à conserver de mauvaises habitudes. Ainsi, alors que les ressources se réduisaient, les plus riches ont cherché à maintenir leur niveau de vie, demandant aux paysans pauvres de prendre soin des animaux, de stocker pour eux des vivres. Et alors même qu’elles se raréfiaient, les ressources alimentaires sont demeurées aussi essentielles à la survie des villages. À tel point que la société tout entière s’est progressivement affaiblie, jusqu’à s’effondrer.
Le recours à une solution de repli (que nous n’avons pas)
Au contraire de la menace qui plane, d’après les collapsologues, sur notre civilisation, les Vikings avaient, eux, une solution de repli évidente. Et il semblerait qu’ils l’aient saisie. Comme l’ont noté de nombreux archéologues, si l’on a retrouvé des églises en pierre, des charrues et du matériel agricole, on a découvert peu d’armes et de bateaux au Groenland, peu d’objets du quotidien et absolument aucun de valeur. Et surtout, pas de traces dénotant d’une mortalité très forte sur un temps rapproché, ni d’une fin violente avec une extermination par les Inuits comme cela a pu un temps être évoqué.
En l’occurrence, comme aiment à le rappeler nombre de militants écologistes, il n’y a pas de “planète B” pour l’Humanité au XXIe siècle. Et au contraire des colons scandinaves, il n’y a pas de repli possible vers une autre destination en cas “d’effondrement” de notre civilisation mondialisée. Reste donc à retenir les leçons du passé pour faire mieux que les générations précédentes.
Source Huffington PostPaul Guyonnet
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