Atlantico
: Suite à son succès à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron est
en passe de réussir le grand chelem en s'assurant une large majorité à
l'assemblée, selon les derniers sondages. Dans un contexte
d'effondrement des oppositions, le nouveau président semble bénéficier
d'un capital politique inédit depuis plusieurs décennies. Au regard de
ce capital, comment jugez des ambitions de réformes d'Emmanuel Macron ?
En comparant avec les périodes de réels bouleversements politiques en
France, entre le CNR de 1945, ou le plan Pinay-Rueff de 1958, grands
épisodes de transformation politique en France, comment juger les
ambitions d'Emmanuel Macron?
Edouard Husson :
Attendons de voir ce qui se passe demain et dimanche en huit. Les
sondages nous disent qu'Emmanuel Macron devrait obtenir une majorité.
Mais quel sera l'impact réel de l'affaire Ferrand? Des révélations sur
les possibles emplois fictifs au Modem? Quel va être l'impact de la
réforme annoncée de la CSG? Là où vous avez raison, c'est qu'une partie
des forces d'opposition est en capilotade, les états-majors en tout cas.
A force de ne plus assumer ce pour quoi leur électorat les élit (le
soutien aux familles, la défence de la nation, le sérieux économique et
la libre entreprise), les Républicains sont partagés entre le ralliement
à Macron, avec armes et bagages, ou l'insignifiance politique. Madame
Le Pen aussi, a eu honte d'être de droite: dans l'entre-deux-tours, au
lieu de tendre la main aux électeurs de François Fillon, elle a cherché à
chasser sur les terres de Mélenchon, sans succès. C'est sans doute
Mélenchon qui va tirer son épingle du jeu, demain et le 18 juin. Dans un
contexte de forte abstention et d'effondrement de l'état-major des
droites, je parierais bien sur un bon score de la gauche jacobine. Se
trouvant face à une extrême gauche et une droite résiduelle, Macron
réalise, quarante ans après, le vieux rêve giscardien, de gouverner au
centre avec une majorité allant du centre-droit au centre-gauche. Plutôt
qu'à 1945 ou 1958, je ferais référence à 1974: les Français ont élu un
clone de Giscard et ils vont lui donner ce que VGE n'avait jamais eu:
une majorité au centre. La comparaison avec le giscardisme montre bien
la limite des ambitions de Macron. On ne niera pas l'allant d'un jeune
président, aussi plein d'idées loufoques que son illustre prédécesseur:
VGE avait fait ralentir le rythme de la Marseillaise; Macron, lui, est
un président "en marche lente", pour redonner, assure-t-il, de la
dignité à la fonction. Giscard se définissait comme un président
"mondialiste", libéral, centriste et européen; ces mots conviennent
parfaitement à Macron. Progrès de l'individualisme des moeurs, plus
grande transparence de la vie politique, renforcement de la relation
franco-allemande en même temps qu'on se fixe comme objectif de rejoindre
la compétitivité allemande etc....il faudrait mettre en parallèle,
systématiquement, les programmes et les déclarations de deux hommes
convaincus, à quarante ans de distance, que la France est pleine
d'archaïsmes et doit être modernisée. Macron, comme Giscard, est d'abord
un inspecteur des Finances, passablement autoritaire derrière les
sourires de circonstance, dont le programme économique, quand on le
regarde de près, est celui d'un technocrate, persuadé qu'il suffit de
faire varier quelques outils fiscaux et effectuer quelques transferts
financiers pour améliorer la situation française. J'aimerais bien croire
au mythe du modernisateur visionnaire qu'on nous assène à longueur de
journal télévisé mais je vois quelqu'un qui ne remet en cause aucune des
idées reçues sur lesquelles repose le consensus libéral euro-atlantiste
des cinquante dernières années auquel Giscard, le premier, a rallié la
France. Je ne vois donc pas comment Macron pourra investir dans
l'avenir, quand bien même il en aurait l'ambition.
Eric Deschavanne : Il
s'agit de savoir si nous vivons un moment historique ou la routine
habituelle, suivant laquelle tout commence par des promesses de rupture
et un plus ou moins bref état de grâce avant que ne reviennent le
sentiment de l'impuissance publique et la défiance qui l'accompagne. La
singularité de la situation tient à la manière dont Emmanuel Macron
s'est emparé du pouvoir, par effraction pour ainsi dire, en terrassant
en moins d'un an les deux anciens partis de gouvernement. S'il existe
une chance historique que se produisent de véritables réformes, cela ne
tiendra pas à la majorité écrasante que le nouveau président peut en
effet espérer obtenir à l'Assemblée, mais à la situation dans laquelle
il se trouve de pouvoir rassembler par-delà la majorité En Marche! En
dépassant l'esprit partisan, à la manière du Général de Gaulle en 1958,
il pourrait réaliser l'analogue d'une grande coalition à l'allemande
afin de créer un dynamique positive - les Français, toujours sensibles
aux démarches de dépassement des clivages, ne demandant qu'à pouvoir
croire en un avenir meilleur.
Le paradoxe est que,
dans l'offre électorale de la présidentielle, Macron était, parmi les
grands candidats, celui dont le projet était le plus conservateur.
Mélenchon proposait une sixième République, Marine Le Pen, la sortie de
l'euro et la fin du libre-échange, et Fillon, sur la base d'orientations
proches de celles de Macron, proposait d'aller beaucoup plus loin
beaucoup plus vite dans la baisse des dépenses publiques comme dans la
libération des freins au travail et au capital. Macron vient du
hollandisme et il en est en un sens le continuateur – le continuateur à
tout le moins du second Hollande, celui qui, après deux années
d'inaction, a mis en oeuvre de CICE et la loi El Khomry. Emmanuel
Macron, à cet égard, c'est du Hollande 2 amélioré : un
social-libéralisme assumé, une politique de l'offre pragmatique, servis
par davantage de cohérence et de pédagogie. Après une longue période
d'alternances sans alternative, on pourrait avoir une alternative sans
l'alternance. Car la nouvelle donne politique va peut-être permettre de
réaliser enfin les quelques réformes libérales limitées, jugées
nécessaires par "le cercle de la raison" depuis des années et promises
par la droite ou par la droite de la gauche sans passage à l'acte
conséquent. Avec quelques parti-pris annoncés et assumés, une volonté
d'agir vite, une majorité qui le renforce, une capacité de fédérer les
bonnes volontés issues des anciens partis de gouvernement, Emmanuel
Macron est en situation de réussir là où les autres ont échoué. D'autant
qu'il est servi par une agilité intellectuelle, une force de séduction
et un optimisme communicatif, des qualités personnelles qui peuvent être
déterminantes dans le contexte français, ou la vie politique tourne
autour de la personne du président.
En quoi le capital politique d'Emmanuel Macron pourrait lui permettre des ambitions plus fortes que celles qui ont pu être affichés jusqu'à présent ? En quoi la li de moralisation, ou les réformes économiques, peuvent paraître "sous calibrées" par rapport au potentiel de volonté de changement exprimé par la population ?
Edouard Husson : Le
succès de Macron n'est pas dû à son programme, au fond très banal
puisque'il se situe dans la lignée du socle idéologique giscardien,
version française de la vulgate de Bruxelles (siège de l'OTAN et de
l'UE). En fait, après Giscard, tous ont fait du giscardisme: Mitterrand à
partir de 1983; Chirac dès l'automne 1995; Sarkozy dès l'adoption du
Traité de Lisbonne; Hollande au plus tard avec le pacte de
responsabilité; aucun d'entre eux cependant (même Giscard) n'avaient eu
la majorité dont ils rêvaient, au centre; tous avaient du composer soit
avec la droite soit avec la gauche. Macron, lui, va avoir la majorité
politique de son programme: voilà pourquoi le président de la République
apparaît comme un homme neuf et il a capté à son profit l'envie de
renouveau d'une partie de l'électorat français. Il dispose d'un
véritable capital de sympathie - bien aidé par un certain nombre de
médias qui jugent, apparemment, que les critères de moralité appliqués à
François Fillon ne concernent pas Richard Ferrand ni François Bayrou.
Le cas de Bayrou est emblématique: c'est à un homme politique blanchi
sous le harnais, rompu à toutes les ruses de la vie politique, que l'on
confie une "loi de moralisation de la vie politique". Cela nous dit bien
ce qu'est le macronisme: une pure opération de communication politique,
plutôt réussie pour l'instant mais qui ne prend absolument pas les
moyens de résoudre les problèmes. Macron est prisonnier de tous ceux qui
l'ont porté au pouvoir, souvent des gens plus âgés que lui, trop
heureux de connaître un bain de jouvence. Evidemment qu'il faut
moderniser la France - mais précisément parce qu'un cadre politique
inadapté nous paralyse depuis plus de trente ans. La politique des
changes fixes mise en place par Giscard et Raymond Barre, confirmée par
Mitterrand et Delors, gravée dans le marbre de l'euro par Chirac et
conservé malgré la crise par Sarkozy et Hollande, nous a enfermé dans un
véritable carcan. Au moment où il nous faudrait investir massivement
dans la révolution numérique, dans la formation, dans l'industrie 4.0,
nous ne disposons d'aucune marge de manoeuvre budgétaire. Macron fait le
fier-à-bras face à Trump et invite les chercheurs américains à venir
s'installer dans des laboratoires français. Mais où va-t-il trouver les
centaines de millions nécessaires à l'extension des campus, à leur
modernisation et, surtout, à la revalorisation des salaires et des
conditions de travail de nos chercheurs - car on imagine difficilement
débourser les salaires et les investissements dignes des standards
universitaires américains si on ne fait pas parallèlement un effort
encore plus important pour les nôtres? Tant que nous serons dans le
carcan d'une politique monétaire à l'allemande, inadaptée à l'époque et à
la solidarité européenne, les discours sur la modernisation ne seront
rien d'autre qu'une tentative du système en place pour connaître une
vieillesse heureuse, en se moquant de ce qui viendra après.
Eric Deschavanne : Je
ne crois pas que la population ait exprimé une volonté de changement
qui porte le projet d'Emmanuel Macron ou lui demande d'être plus
ambitieux dans les moyens d'atteindre ses objectifs. Si tel était le
cas, les Français auraient élu François Fillon. Ce qu'on peut observer à
l'inverse, au regard du premier tour de l'élection présidentielle,
c'est qu'il existe une majorité de Français qui n'adhèrent pas aux
réformes proposées et veulent un changement d'un autre ordre. Quant à la
loi de moralisation, sous calibrée ou pas, elle n'est que poudre aux
yeux et pure démagogie. Laissons donc ce foin aux médias et aux
imbéciles qui ont cru moraliser la vie publique en éliminant le "ripoux"
Fillon. S'il existe une loi de l'histoire jamais démentie, c'est bien
que la moralisation de la vie politique (comme celle de l'humanité en
général du reste) est une pure vue de l'esprit. De Cahuzac à Ferrand et
Bayrou en passant par Fillon, il n'y a que des chevaliers blancs qu'une
révélation peut du jour au lendemain clouer au pilori médiatique. Si la
vie publique nous apparaissait soudainement moralisée, il faudrait
d'ailleurs s'en inquiéter : cela voudrait dire que les tartufes ont
gagné. Le nouveau nom de la loi – rebaptisée "loi de confiance dans
notre vie démocratique" – fait apparaître son caractère illusoire : la
confiance n'est pas liée à la moralité apparente des hommes politiques,
sinon François Hollande serait le plus populaire de tous les présidents
de la Républiques depuis Mitterrand, mais au sentiment de l'efficacité
ou de l'inefficacité de l'action publique.
Pour
en revenir à Macron, je ne crois pas que son "capital politique" de
départ conditionne la réussite ou l'échec de son quinquennat. Ce capital
est faible en réalité. Disposer d'une majorité écrasante à l'Assemblée
ne préserve pas des mauvais sondages et de la défiance du peuple. La
victoire annoncée d'En Marche! aux législatives confirme une donnée de
la vie politique française qui s'avère plus fondamentale encore qu'on
pouvait le penser : l'élection déterminante est l'élection
présidentielle, et l'équation personnelle, dans cette élection, prime
sur la force des partis. Les Français ont intériorisé l'esprit de la
cinquième république : séduits ou sceptiques, ils considèrent qu'il faut
donner sa chance à Macron; président de la République, il dispose de la
légitimité pour gouverner et il faut en conséquence, ne serait- ce que
par l'abstention, laisser se constituer la majorité parlementaire sur
laquelle il pourra s'appuyer.
Il ne faudra donc
pas interpréter le résultat de ces élections législatives comme un vote
d'adhésion massif aux réformes proposées par Emmanuel Macron. Sa chance
ne repose pas sur le capital politique de départ mais sur la dynamique
qu'il peut espérer générer. Trois éléments peuvent y contribuer. Le
style, d'abord, c'est-à-dire la manière dont il va incarner la fonction.
C'est un facteur décisif à l'ère des médias. On l'a vu aux États-Unis
avec Trump et Obama : indépendamment de la réalité des choix et de
l'action, le style d'une personnalité conditionne le jugement du public.
En France, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont été sévèrement
jugés sur leur style : que cela nous semble juste ou injuste, on leur a
imputé un manque de prestance. Avec Emmanuel Macron, on assiste pour
l'heure au phénomène inverse : nombre de Français éprouvent sans doute
un sentiment de fierté, même s'ils n'ont pas voté pour lui, à être
représentés par une personnalité au style séduisant, et reconnu comme
tel à l'étranger. Le deuxième élément susceptible d'enclencher une
dynamique positive, déjà en place avec la nomination d'un Premier
ministre LR, pourrait être la capacité de Macron à fédérer la "droite
constructive" (les LR disposés à coopérer avec lui) et la gauche de
gouvernement (réduite désormais à REM). Si les leaders de l'opposition
audibles sont Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon (qui devraient l'un et
l'autre siéger dans l'hémicycle), Macron aura derrière lui les Français
qui adhèrent à l'économie de marché ainsi qu'au projet européen et qui
souhaiteront en conséquence la réussite de son entreprise réformatrice.
Le troisième élément est plus aléatoire : si les réformes initiales
(pour l'essentiel la réforme du marché du travail, dans ses trois
dimensions - réforme du code du travail, de la formation professionnelle
et du système d'indemnisation du chômage) sont réalisées et qu'elles
commencent à produire des résultats (baisse du chômage), ou même
simplement suscitent suffisamment de commentaires favorables pour
laisser espérer une amélioration de la situation, alors le président
pourrait être conduit à proposer une nouvelle vague de réformes pour la
seconde partie du quinquennat. Bien entendu, il ne s'agit que de
conjectures. Il peut évidemment se produire, comme il s'en produit
presque toujours, des crises imprévisibles de tous ordres susceptibles
de briser une éventuelle dynamique favorable.
Dès lors, comment mesurer le potentiel de déception de l'électorat ? Quelle pourrait être l'expression de cette déception, dans le cas ou l'ambition Présidentielle se déconnecterait des espérances de la population ?
Edouard Husson : Le
potentiel de déception est évidemment énorme. L'adhésion à Macron
repose sur une illusion et un malentendu. L'illusion est partagée par
tous ceux qui croient qu'il est possible de moderniser en profondeur la
France dans le cadre monétaire actuel. Le malentendu existe chez tous
ceux qui croient que Macron a les moyens de moderniser véritablement le
pays. La question c'est de savoir à quelle vitesse se constituera une
opposition. A gauche, on voit bien. Mélenchon est le grand vainqueur de
la nouvelle séquence politique, après Macron. Il va développer une mise
en cause systématique de l'action de Macron et il consolidera, selon
toute vraisemblance, ses 18% de la présidentielle. La question est de
savoir quand émergera une opposition de droite. Quand Sarkozy a commencé
à construire un nouveau consensus de droite il y a une quinzaine
d'années, il y avait une majorité politique à l'Assemblée pour soutenir
Jacques Chirac; il s'agissait de revigorer le discours politique et
mobiliser des troupes assez soudées. Aujourd'hui, le socle électoral est
à peu près le même mais la présidence et bientôt l'assemblée sont
perdues pour la droite de gouvernement. En outre, Macron a récupéré à
son profit la partie "libérale" du programme et un certain nombre des
cadres. La droite doit inventer, pour réussir, un renouveau antilibéral,
un consensus conservateur, qui permette de passer des 20% "chiraquiens"
d'un Fillon aux 30% d'un nouveau Sarkozy. La route sera malaisée car
personne, chez les Républicains, n'a l'étoffe pour rassembler le parti
ni, a fortiori, élargir le socle électoral. Il suffira que la situation
économique internationale ne soit pas trop mauvaise pour que Macron
puisse se maintenir un certain temps voire être réélu par défaut en
2022. Dans tous les cas, l'illusion et le malentendu qui entourent
l'élection de Macron et la camapgne des législatives vont se dissiper
pour laisser la place à une situation de grisaille et de morosité.
Eric Deschavanne : La
démocratie est déceptive par essence. Elle génère des idéaux (la
liberté et la prospérité pour tous, l'égalité des droits et des chances,
voire en matière de reconnaissance et de réussite) dont la réalisation
est nécessairement imparfaite. Le système représentatif pousse les
politiques à faire des promesses impossibles à tenir et le peuple à
châtier ses élus pour ne pas les avoir tenues. Dans la situation
présente, l'une des forces de Macron tient précisément au fait qu'il a
suscité peu d'attentes. Les illusions sont relatives au renouvellement
et à la moralisation de la vie politique. Sur ce point, il y aura
nécessairement déception : les nouveaux seront comme les anciens, voire
pire, et surtout, ils cesseront très vite de paraître nouveaux. En
revanche, comme je l'ai dit, le programme de Macron était en un sens le
moins en "rupture" de tous ceux qui ont été proposés lors de la
présidentielle. Sa démarche est pragmatique : le hiatus entre le
possible et ce qu'il présente comme souhaitable ne paraît pas très
important. Et s'il réalise ce à quoi il s'est engagé, il aura déjà fait
beaucoup mieux que ses prédécesseurs. Surtout, il aura entamé le
sentiment de l'impuissance publique qui constitue le véritable fondement
de la défiance des Français à l'égard de l'élite et de l'avenir depuis
une quarantaine d'années. Quant à la traduction de la déception
éventuelle et de la désespérance sociale et politique, elle est toujours
difficile à anticiper. Aussi me garderai-je de faire des prédictions en
la matière.
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