par Catherine Nay: valeurs actuelles 13 avril 2017
Fini le Mélenchon constamment agressif et querelleur de 2012. `Je deviens une figure rassurante", dit-il. À y regarder de plus près, il est permis d'en douter. Mélenchon veut croire que son tour est arrivé. Des sondages le placent en flatteuse position, il devance François Fillon, mieux il se voit, le 7 mai, face à Marine Le Pen... donc élu, CQFD.
Il est la révélation de cette campagne. En 2012, le Parti communiste en panne de chef l'avait mandaté pour être son candidat sous l'étiquette "Front de gauche". Jean-Luc Mélenchon interprétait alors une réincarnation de Georges Marchais. Imprécateur agressif, toujours de mauvais poil, prêt à mordre, querelleur, ne supportant rien, pas même l'approbation! L'interroger devenait un supplice pour les journalistes. La barbe! Il faut du bruit et de la fureur », plaidait-il. Et il yen avait dans ses meetings. Il attirait du monde parce qu'il avait du souffle et le verbe haut. Il s'adressait aux "camarades". On chantait l'Internationale, poing levé. Ses références: Hugo Chavez, le président du Venezuela, financeur des Farc en Colombie. Un brave homme décédé en 2013. En tout cas son ami — chez qui il avait été panser ses plaies après son échec — dont il vantait la révolution citoyenne « qui [faisait] progresser la condition humaine »... Aujourd'hui, le pays est plongé dans un chaos économique dont on ne voit pas l'issue. La manne pétrolière ne suffit plus à compenser ses erreurs de gestion. L'appareil productif a été détruit.
Il faut importer tous les produits de consommation courante pour pallier les pénuries. La misère n'en finit pas de s'étendre. Merci Chavez!
Fini le Mélenchon constamment agressif et querelleur de 2012. `Je deviens une figure rassurante", dit-il. À y regarder de plus près, il est permis d'en douter. Mélenchon veut croire que son tour est arrivé. Des sondages le placent en flatteuse position, il devance François Fillon, mieux il se voit, le 7 mai, face à Marine Le Pen... donc élu, CQFD.
Il est la révélation de cette campagne. En 2012, le Parti communiste en panne de chef l'avait mandaté pour être son candidat sous l'étiquette "Front de gauche". Jean-Luc Mélenchon interprétait alors une réincarnation de Georges Marchais. Imprécateur agressif, toujours de mauvais poil, prêt à mordre, querelleur, ne supportant rien, pas même l'approbation! L'interroger devenait un supplice pour les journalistes. La barbe! Il faut du bruit et de la fureur », plaidait-il. Et il yen avait dans ses meetings. Il attirait du monde parce qu'il avait du souffle et le verbe haut. Il s'adressait aux "camarades". On chantait l'Internationale, poing levé. Ses références: Hugo Chavez, le président du Venezuela, financeur des Farc en Colombie. Un brave homme décédé en 2013. En tout cas son ami — chez qui il avait été panser ses plaies après son échec — dont il vantait la révolution citoyenne « qui [faisait] progresser la condition humaine »... Aujourd'hui, le pays est plongé dans un chaos économique dont on ne voit pas l'issue. La manne pétrolière ne suffit plus à compenser ses erreurs de gestion. L'appareil productif a été détruit.
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