Il fallait les voir, tête basse, le visage fermé, les paupières plombées par le désespoir. Il fallait les voir, les membres de la direction de campagne de la droite, ne regardant même pas l'homme qui croyait parler au peuple, attaquant les magistrats et la terre entière, tous engoncés dans une posture de contrition, effarés, tétanisés, épouvantés, les uns et les autres, par le spectacle que leur candidat moribond leur imposait. Il fallait les voir, au terme du discours de leur champion, s'engouffrer piteusement dans les coulisses de leur QG, persuadés qu'ils venaient de vivre un suicide collectif. Ils avaient tous des têtes d'enterrement. Dans ces moments historiques, les funérailles ne sont jamais glorieuses. Suite...
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