François Fillon
a été mis en examen ce mardi 14 mars, avec 24 heures d'avance sur la
date prévue, notamment pour détournement de fonds publics et recel
d'abus de biens sociaux, dans l'enquête sur les soupçons d'emplois
fictifs de son épouse et ses enfants comme assistants parlementaires.
"La mise en examen est intervenue ce (mardi) matin. L'audition a été
avancée pour qu'elle se déroule dans des conditions de sérénité", a
précisé Me Antonin Levy, l'avocat de l'ex premier ministre qui n'a pas
fait d'autre commentaire.
Le Parquet national financier (PNF) avait annoncé vendredi 24 février avoir ouvert une information judiciaire visant le candidat de la droite à la présidentielle, notamment pour les emplois présumés fictifs dont aurait bénéficié sa famille. L'enquête, qui avait été confiée à trois juges d'instruction, et non plus à la police, était ouverte des chefs de détournements de fonds publics, abus de biens sociaux et recel, trafic d'influence et manquement aux obligations déclaratives.
Les révélations n'ont cessé de s'accumuler, y compris ces derniers jours. Le Journal du dimanche a fait état dans sa dernière édition d'achats de costumes pris en charge par un donateur anonyme et offerts à l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, pour un montant de 13.000 euros au cours du seul mois de février.
Mardi, Le Parisien a révélé que deux enfants du couple Fillon avaient versé à leurs parents une part importante des rémunérations perçues en tant qu'assistants parlementaires de leur père, au Sénat, entre 2005 et 2007. Marie Fillon a notamment reçu 46.000 euros nets pour le travail qu'elle dit avoir assuré auprès de son père au Sénat et elle a effectué en parallèle des virements pour un montant total de 33.000 euros sur le compte bancaire de ses parents. Ces chiffres ont été confirmés à Reuters par son avocat, Me Kiril Bougartchev, joint par téléphone.
Selon le Parisien, les magistrats saisis de l'enquête se demandent si les versements ont pu servir de rétrocessions destinées à maintenir le train de vie du couple Fillon. Aux enquêteurs qui l'ont interrogée le 9 février dernier, Marie Fillon a expliqué pour sa part que ces opérations avaient pour but de rembourser ses parents pour les frais engagés à l'occasion de son mariage, en 2006, soit 44.000 euros.
Le Parquet national financier (PNF) avait annoncé vendredi 24 février avoir ouvert une information judiciaire visant le candidat de la droite à la présidentielle, notamment pour les emplois présumés fictifs dont aurait bénéficié sa famille. L'enquête, qui avait été confiée à trois juges d'instruction, et non plus à la police, était ouverte des chefs de détournements de fonds publics, abus de biens sociaux et recel, trafic d'influence et manquement aux obligations déclaratives.
L'enquête ouverte le 25 janvier
Depuis le 25 janvier et la révélation des emplois présumés fictifs de son épouse Penelope comme assistante parlementaire et conseillère à La Revue des deux Mondes, François Fillon est plongé dans une procédure judiciaire qui n'en finit pas et le condamne pour l'heure à une élimination dès le premier tour si l'on en croit les sondages.Les révélations n'ont cessé de s'accumuler, y compris ces derniers jours. Le Journal du dimanche a fait état dans sa dernière édition d'achats de costumes pris en charge par un donateur anonyme et offerts à l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, pour un montant de 13.000 euros au cours du seul mois de février.
Mardi, Le Parisien a révélé que deux enfants du couple Fillon avaient versé à leurs parents une part importante des rémunérations perçues en tant qu'assistants parlementaires de leur père, au Sénat, entre 2005 et 2007. Marie Fillon a notamment reçu 46.000 euros nets pour le travail qu'elle dit avoir assuré auprès de son père au Sénat et elle a effectué en parallèle des virements pour un montant total de 33.000 euros sur le compte bancaire de ses parents. Ces chiffres ont été confirmés à Reuters par son avocat, Me Kiril Bougartchev, joint par téléphone.
Selon le Parisien, les magistrats saisis de l'enquête se demandent si les versements ont pu servir de rétrocessions destinées à maintenir le train de vie du couple Fillon. Aux enquêteurs qui l'ont interrogée le 9 février dernier, Marie Fillon a expliqué pour sa part que ces opérations avaient pour but de rembourser ses parents pour les frais engagés à l'occasion de son mariage, en 2006, soit 44.000 euros.
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