La finance joue un rôle essentiel dans l'économie. Mais sa nature même et son mode fonctionnement l'exposent à des risques qui peuvent être dévastateurs.
La finance, entendue au sens large comme la somme des services offerts par les banques et les marchés financiers, représente un outil fondamental du fonctionnement des économies. La crise des subprime et celle de la zone euro l'ont bien montré : dès que les banques et les marchés ne fonctionnent plus, c'est toute l'activité qui se grippe. Suite....
La finance, entendue au sens large comme la somme des services offerts par les banques et les marchés financiers, représente un outil fondamental du fonctionnement des économies. La crise des subprime et celle de la zone euro l'ont bien montré : dès que les banques et les marchés ne fonctionnent plus, c'est toute l'activité qui se grippe. Suite....
D'accord avec cet article sur le rôle moteur moteur incontestable de la finance dans le fonctionnement de l'économie et d'accord aussi sur les risques de dérives dans des opérations purement spéculatives de nature à faire exploser le système ainsi que la crise des subprimes l'a montré récemment. Ce que ne dit pas l'article, c'est que cette crise est entièrement imputable à la connivence entre les Etats et les grands groupes financiers, autorisant voire cautionnant et accompagnant fiscalement des prêts hautement risqués à des individus insolvables (ce qu'aucun établissement financier ne prendrait le risque de faire dans un régime libéral de pure concurrence), les gouvernements garantissant en général la pérennité de leur système bancaire (too big to fail) en cas de menace de faillite de l'ensemble. La clé de la rigueur financière, c'est de laisser les individus et les banques face au risque réel de leurs opération, sans parachute en cas d'erreur d'appréciation. Cela s'appelle la responsabilité et c'est la règle du libéralisme.
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