Après tout, cela n'a rien de surprenant : la robotisation et l'intelligence artificielle progressent à grande vitesse. Les caisses de supermarché sont de plus en plus automatisées, l'ordinateur sait reconnaître la voix et répondre aux clients par e-mail ou téléphone, et tous les constructeurs automobiles promettent pour bientôt des voitures autonomes. Dans ces conditions, comment ne pas s'inquiéter pour l'avenir des caissières, des téléconseillers ou des conducteurs ? La question n'est pourtant pas tout à fait nouvelle : il y a plus de vingt ans, l'économiste américain Jeremy Rifkin prophétisait déjà « la fin du travail » sous les coups portés par les robots et l'informatique. Un best-seller planétaire dont la version française, publiée en 1996 et préfacée par Michel Rocard, inspira en partie la réforme des 35 heures. Suite...
je ne sais pas si 10% ou 47 % des emplois vont disparaître mais ce qui est sûr c'est qu'un certain nombre vont disparaître, qu'à priori ceux qui restent seront des emplois très qualifiés en plus petit nombre que les emplois détruits et les autres emplois seront faiblement qualifiés non automatisables ou précaires , intermittents...La société sera au moins aussi riche que maintenant mais la valeur ajoutée sera distribuée de manière très inégalitaire. Il faudra donc trouver un moyen de redistribuer cette valeur ajoutée et le revenu universel est un des moyens le plus simple de le faire. Comme la société sera aussi riche que maintenant ( et sans doute plus ) la question du financement est un faux problème car on doit pouvoir redistribuer au minimum les sommes nécessaires pour que chacun ait le même revenu que maintenant et plus si la société est plus riche.
RépondreSupprimerVoir Billet Harvard Review
https://hbr.org/2015/06/the-great-decoupling