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31/08/2016
Emmanuel Macron prend la mer, cap sur 2017 | À la Une | Reuters
PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron a fait mercredi ses adieux au ministère de l'Economie sans lever l'ambiguïté qu'il entretient depuis des mois sur ses intentions concernant l'élection présidentielle de 2017, à laquelle ses partisans le poussent à se présenter.
Le maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, un des principaux soutiens à ce jour de l'ex-ministre de l'Economie, a estimé qu'il serait candidat s'il rencontre un "écho" au sein de la population française au cours des prochaines semaines.
Selon un sondage Ifop pour Europe 1, 84% des Français approuvent sa décision de démissionner du gouvernement à huit mois de l'élection et 53% souhaitent qu'il soit candidat.
Une enquête Elabe pour BFM TV avance un chiffre moindre (34% pour sa candidature) mais très supérieur au nombre de Français désireux, selon d'autres sondages, de voir François Hollande briguer un nouveau mandat.
Emmanuel Macron, qui a lancé son propre mouvement, "En Marche !" a démissionné mardi, accentuant l'isolement du chef de l'Etat, son mentor..
"Je suis convaincu que les choix que j'ai pu faire, les circonstances que nous vivons aujourd'hui, imposent aussi de prendre des risques et (...) de prendre la mer", a-t-il déclaré lors de la passation de pouvoir avec Michel Sapin, qui reprend son portefeuille en plus de celui des Finances.
Après les remerciements d'usage, il a adressé un message politique à l'administration qu'il laisse aux mains de cet homme de confiance de François Hollande.
"Gardez cette loyauté des services (...) qui est le ciment de cette administration", a-t-il déclaré. "Et en même temps, conservez l'indispensable insolence, la volonté de toujours proposer, le goût irréductible pour la liberté des idées."
"PAS D'ACTION SANS CONFLIT"
Une insolence et une liberté qui avaient fini par agacer, chez Emmanuel Macron, nombre de ses collègues du gouvernement, dont le Premier ministre, Manuel Valls, et le chef de l'Etat.
Dans sa réponse, Michel Sapin s'est employé à démentir les rumeurs faisant état de relations tendues avec l'ex-ministre, dont il a salué le talent et regretté le départ, mais a laissé échapper des indices de ce qu'ont pu être leurs relations.
"Je veux dire combien ton travail (...) au-delà de tes engagements, au-delà de ta fougue à parler de tous les sujets, dans tous les domaines (...) a été un travail profondément utile", a-t-il déclaré. Un travail qui a aussi été "parfois conflictuel" car "il n'y a pas d'action sans conflit".
Dans un discours plein de sous-entendus à l'Elysée, François Hollande s'est pour sa part dit opposé, quelques heures plus tard, à "tout projet (politique) qui serait fait par un individu pour lui-même". Plus direct, Manuel Valls, a estimé en marge d'un déplacement en Essonne que, "quand on est au gouvernement (...) on doit aux Français la loyauté".
Désormais libre de sa parole, Emmanuel Macron présentera le 20 septembre un bilan de la France, avant la parution en octobre d'un livre et l'annonce de ses propositions, a déclaré Gérard Collomb sur BFM TV et RMC. "Emmanuel Macron sera candidat si jamais il rencontre un écho dans les Français", a-t-il ajouté.
Selon lui, une cinquantaine de parlementaires de gauche soutiennent déjà l'ex-ministre, qui a promis mardi de "tout faire" pour transformer la France dès 2017.
L'UDI TEND LA MAIN À MACRON
"Nous sommes actuellement une quinzaine de députés à soutenir l'action d'Emmanuel Macron et je dirais une vingtaine de sénateurs", a pour sa part déclaré mercredi à Reuters le député socialiste Pascal Terrasse, un autre de ses soutiens, comme la sénatrice et ancienne ministre Nicole Bricq.
"Vous allez être surpris par les noms qui vont apparaître", a souligné pour sa part le maire de Lyon, selon qui des élus de droite s'apprêteraient à se déclarer.
L'ancien ministre et député UMP Renaud Dutreil a annoncé mardi dans L'Opinion avoir décidé de soutenir l'action d'Emmanuel Macron.
Le président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), Jean-Christophe Lagarde, a pour sa part déjà tendu la main mercredi à l'ex-banquier d'affaires.
"(Emmanuel) Macron, comme nous, veut une recomposition politique", a-t-il dit dans Le Parisien. "Il est au centre gauche, nous au centre droit, nous avons vocation à nous parler (...) Nous en discuterons avec lui et avec nos amis."
Du côté du gouvernement, des ministres ont tenté de minimiser le choc du départ d'un des rares membres de l'équipe gouvernementale pouvant se vanter d'une certaine popularité.
"Ce n'est pas un coup dur, au fond. Il y a des moments difficiles en politique. Mais il y a aussi des déceptions humaines. Ça se surmonte", a ainsi dit le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, sur Europe 1.
Mais pour lui, il ne fait pas de doute que l'ancien protégé de François Hollande "veut être candidat" : "Je ne suis pas naïf, je sais très bien vers quoi conduit ce processus."
(Chine Labbé et Myriam Rivet, avec Emile Picy, édité par Emmanuel Jarry)
Source: reuters.fr © Thomson Reuters 2016 Tous droits réservés.
3 commentaires:
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J'ai noté que ceux qui tombent dans les attaques personnelles (que je supprime) le font de manière anonyme... Ensuite, ils ont l'audace de suggérer que j'exerce la censure.
Parmi les 17 déclarations jugées offensantes par les adversaires de E.Macron, il a dit « La France est en deuil d’un roi »
RépondreSupprimerC'est vrai ! Sociologiquement les français veulent un chef ! celui qui leur dit quoi faire. Et en politique ils cherchent un homme "providentiel" plutôt que quelqu'un qui applique un programme. Cela s'applique au cas personnel de E.Macron. On ne connaît pas ses idées sauf en économie mais il parait dynamique, compétent, il connaît un peu la société civile, il n'a jamais été élu et n'est pas considéré comme un "politique" (mot à consonance péjorative dans l'opinion) et en conséquence 34% des Français le voudrait pour "roi". A l'opposé, les néerlandais et Allemands par exemple, sont d'autant plus heureux qu'ils n'ont pas de chef mais ils choisissent plutôt quelqu'un qui appliquera un programme. Avec sa recherche d'un homme providentiel, ses institutions et statuts qui figent la société, la France semble ne pas avoir fait encore le deuil du régime royal qu'il ont décapité à la révolution.
La tradition politique française assure à Macron une probabilité bien supérieure à celle d'un candidat libéral d'y arriver chez nous, ce qui fait de lui un socialiste utile, même s’il échoue dans son parcours, parce qu’il fait avancer la cause, par sa pédagogie, ses tribunes médiatiques, ses réseaux, son plus grand réalisme et sa culture économique plus grande que celle de ses coreligionnaires « de gauche ». Le PS français reste l’un des plus archaïque et dogmatique du monde et son inertie retarde directement ou indirectement la reconnaissance par les français du contexte réel dans lequel nous nous trouvons et donc les réformes qu’il imposerait. Macron est a minima une voix nécessaire et probablement plus entendue que celle des libéraux pour rapprocher nos concitoyens de cette réalité
RépondreSupprimerJe pense comme vous. C'est malheureusement dans la tradition française; rappelez vous Pierre Mendès-France, Jean Lecanuet, Jacques Chaban-Delmas, Albin Chalandon, Olivier Guichard, Michel Roccard... mais ils ont toujours été écrasés par le système oligarchique, médias et syndicats dominants. Jacques Attali est aussi dans la même mouvance; soutien de Macron, qu'il avait engagé auprès de lui pour son rapport "pour la libération de la croissance".
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