Heureusement nous avons d'autres commentateurs aujourd'hui! Ici Charles Sannat.
Il existe deux types de « taxi ». L’artisan propriétaire de sa « plaque » et celui qui est locataire de sa « plaque ». Une plaque c’est le droit d’exercer comme taxi. Une plaque cela s’achète, cher, très cher, tellement cher qu’en réalité, bien souvent, ce n’est pas tant le chauffeur de taxi qui est propriétaire mais sa banque. 200000€. C’est le prix par exemple à Paris pour devenir taxi. Lire la suite...
Uber est une formidable innovation permise par la technologie des TIC, de l'iconomie et du smartphone. Une vraie amélioration de service pour la mobilité en ville. Et comment peut on se plaindre tous les mois de la hausse du chômage et en même temps empêcher les gens de travailler de manière alternative? Le monopole des taxis a été pointé par la commission Attali. Ce ne sont pas les taxis qu'il faut fustiger mais l'état prédateur par le système des patentes. Une patente de 200000€ c'est un investissement comme un logement; et la perspective qu'un taxi perde sa mise en fin de carrière parce que sa patente ne vaudra plus rien à cause d'Uber est un cauchemar qui explique tout. Mais comme toujours notre état totalitaire ne sait que traiter les urgences.... Et pendant ce temps les Agnès Saal et autres de la promotion Voltaire sont soignés par notre élite. Voir le billet d'Eric Verhaeghe. "République des petits marquis: deux nouveaux sauvetages".
rappelons tout de même que le prix de la "plaque" n'est pas payé à l'état mais à un autre taxi qui se retire et bénéficie du résultat d'une sorte de monopole construit depuis des décennies par les taxis eux mêmes qui ont toujours refusé (à un état sans volonté suffisante) des solutions d'élargissement de leur profession sur la base des besoins d'un marché.
RépondreSupprimerils ont donc creusé leur tombe en entretenant des conditions tarifaires excessives (le monopole dans toute son horreur) qui ont sérieusement motivé des concurrences à plus bas prix ou à meilleur service (vtc).
le coup de grâce vient de la technologie, comme pour beaucoup d'autres situations de même nature, et les états n'y peuvent pas grand chose sur la durée.
Voir aussi ce billet publié par les Crises d'Olivier Berruyer.
RépondreSupprimerBerruyer :
RépondreSupprimerToujours amusant de voir nos neo libéraux toujours revenir à la solution simple : l'Etat (c'est à dire nous utilisateurs très marginaux des taxis) rachète les licences au prix fort pour faire échapper nos taxis totalitaires à la loi du marché qu'ils ont créé de façon artificielle et anti économique.
Voir ce billet d'Eric Verhaeghe.
RépondreSupprimerVerhaeghe:
RépondreSupprimerMême conclusion après une forte analyse : il faut sauver le soldat taxi qui a payé du vent plus de 200.000€ ... aux frais du contribuable?.
(on n'oubliera pas que les grosses sté de taxi de Paris, qui comptent plusieurs milliers? de licences, envoient benoitement au front les indépendants mono licencié à 200k€, FNSEA même combat!)