« Un document de la commission des finances de l’Assemblée, récapitulant
l’impact des différentes mesures fiscales appliquées en 2013 et en 2014
sur l’impôt sur le revenu, révèle que 20 % des foyers ont payé 75 % des
hausses d’impôts. Hors réduction d’impôt exceptionnelle et décote, ce sont au total 1,35
million de foyers fiscaux qui sont devenus imposables du fait des
différentes mesures fiscales entrées en vigueur en 2013 et 2014.
L’impact global de ces mesures s’élève à près de 8 milliards d’euros,
dont près de 6 milliards ont été supportés par les revenus des 9e et 10e
déciles, c’est-à-dire les classes moyennes supérieures et les hauts
revenus. Lire la suite sur le contrarien matin...
Sur les sujets de société et de civilisation en France et dans le monde; et tout ce qui me passe dans la tête...
21/10/2014
Ce sont toujours les mêmes qui paient... Les 20 % de foyers les plus aisés ont absorbé 75 % des hausses d'impôts - Le Contrarien Matin
3 commentaires:
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article idiot, qui d'autre que les plus riches est en mesure de supporter une augmentation de la fiscalité?
RépondreSupprimerd'autant que ce sont les mêmes qui épargnent si la fiscalité s'adoucit...
Ce billet n'est pas idiot; votre commentaire non plus. Mais il faut se demander ce que les gens font de la part de revenus de leur travail qu'ils ne consomment pas en biens immédiats ou en biens durables. Car le bons sens veut que tout ce que l'on gagne on le dépense puisque production = consommation. Vous évoquez l'épargne. C'est ce qu'on renonce à dépenser aujourd'hui en le reportant à un demain plus ou moins lointain. Mais on donne cette "épargne" à quelqu'un qui va le dépenser tout de suite, équilibrant ainsi production et consommation; et comme on renonce à dépenser aujourd'hui pour le faire dans un avenir incertain, on lui demande de payer un "intérêt", le prix de notre renoncement au présent pour un avenir incertain. Le taux d'intérêt normalement accepé est de l'ordre de 5% en monnaie constante.
RépondreSupprimerReste que chacun est rémunéré en fonction de la valeur estimée de sa contribution à la production de biens et de services, donc de la rareté relative de cette capacité de contribution.
L'article de Charles Sannat évoque le niveau des dépenses publiques qui nécessite une pression fiscale de plus en plus élevée pour ceux qui peuvent payer: tondre ceux qui ont de la laine sur le dos.
absolument, la laine se prend là où elle est disponible, celle des français est d'ailleurs épaisse (12000 milliards aux dernières estimations) dont une large part (les 2000 milliards de dette de l'état qui sont aussi des créances directes ou indirectes des citoyens incluses dans les 12000) due au clientélisme des politiques (surtout de droite, mais jospin a fait sa part, même modeste à coté des 600 milliards de sarko) qui depuis des décennies racontent qu'en baissant les impôts (des riches) et en augmentant la dette de l'état on favorise la croissance... avec les résultats que l'on voit bien!
RépondreSupprimerune démarche correctrice est engagée par (la gauche) le gouvernement, sous les huées de tous les irresponsables qui souhaitent que seul le dos des voisins soit tondu..., ça fait du monde si l'on en croie les sondages!