Sur les sujets de société et de civilisation en France et dans le monde; et tout ce qui me passe dans la tête...
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01/02/2014
Pourquoi y-t-il autant de chômeurs en France ? Ce soir ou jamais Partie 3 - Vidéo Dailymotion
Pourquoi y-t-il autant de chômeurs en France...
l'émission "Ce soir ou jamais".
Essayez donc de comprendre ce que disent ces 2 groupes d'économistes keynésiens versus libéraux. Le principe de l'émission c'est de mettre en présence A et son contraire. Or A plus Amoins = zéro; comme quand la matière rencontre l'anti matière. Cette émission c'est mettre sur un plateau, successivement, toutes les différences qui font les fractures de la France; souvent comme dans celle-ci, d'un côté ceux qui veulent organiser la société à leur manière, de l'autre ceux qui résistent et veulent rester libres. Voir aussi cette émission avec Alain Finkelkraut qui se fait basher par Abdel Raouf Dafri. [lien]
2 commentaires:
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J'ai noté que ceux qui tombent dans les attaques personnelles (que je supprime) le font de manière anonyme... Ensuite, ils ont l'audace de suggérer que j'exerce la censure.
Quelques remarques personnelles sur ce débat de sourds.
RépondreSupprimer1. Sur les propos de Christophe Ramaux: les charges sociales sont une part du salaire comme le salaire direct. Oui mais ces charges affectent la compétivité des entreprises dans un contexte de mondialisation des productions et des échanges. Nos économies modernes libérales sont configurées avec le besoin d'importer et d'exporter. D'autre part ces prélèvements d'environ 50% sur le salaire brut qu'est le salaire et le coût réel du travail pour l'entrepreneur producteur, sont orientées vers des emplois obligés de l'économie fixés de manière autoritaire. Alors pourquoi ne pas financer les charges sociales autrement; par la CSG ou la TVA ou une combinaison des deux. La CSG a l'avantage de faire supporter les charges par tous; la TVA a l'avantage de taxer les importations.
2. Sur les propos de Jacques Sapir qui se concentrent sur l'Allemagne, sa position de "passager clandestin", et le différentiel d'inflation entre France et Allemagne. L'Allemagne s'est mise en position d'excédents suite aux lois Harz sous Schroeder, l'emploi des ressources des pays ex PECO comme sous-traitants, la modération salariale acceptée par les syndicats représentatifs et ayant la culture du compromis; tout cela a permis à l'industrie allemande de confirmer sa position de leader en matière de biens d'équipements en Europe et dans le monde. J'ai vécu cette suprématie industrielle dans le domaine des matériels de mines et de sidérurgie dans les années 1960-1990. Où vont les excédents allemands qui sont dans les banques mais qui appartiennent aux entreprises allemandes exportatrices. Ils vont, ou plutôt cherchent à aller, là où il y a des perspectives d'investissements rentables en projets industriels ou dans des prêts à des états qui offrent des taux d'intérêt normaux de l'ordre de 5% sans que les gains soient erodés par l'inflation dans ces pays. Mais cela n'interdit pas les erreurs comme les investissements immobiliers en Espagne, ou les bons d'état en Grèce. Quant au différentiel d'inflation il est bien lié à la gouvernance française son déficit structurel, sa dette croissante et l'augmentation structurelle des dépenses publiques. Par ailleurs les variations de prix relatifs, notamment du logement et de l'énergie.
3. Sur les propos de Philippe Askenazy: "Il n'y a pas de corrélation entre les marges des entreprises et le chômage!" La marge d'une entreprise est la différence entre le prix de vente de sa production qui est le prix d'achat accepté librement par sa clientèle et le coût de tous les facteurs, dont la main d'oeuvre en salaire direct et en salaire social - 50% du salaire total en France. On peut construire des statistiques comme on veut et les interpréter comme on veut. Il y a bien une corrélation entre le coût du dernier employé engagé et la production marginale en valeur de celui-ci. C'est cette réalité perçue qui incite l'entrepreneur producteur à engager engager du personnel supplémentaire, quand il doit augmenter ou non son activité.
Il est clair que vu les excédents allemands - non utilisés pour l'investissement intérieur ni pour la consommation des ménages, l'Allemagne peut augmenter la consommation des ménages, baisser les marges de ses entreprises, sans nuire à son économie. Cette hausse de la consommation des ménages contribuera à la relance en Europe. Voir de Michel Pettis "Excess German savings, not thrift, caused the European crisis".
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