
En France, l'expression « théorie du genre » apparaît sur la scène politique en 2011, employée par des personnalités politiques de droite et d'extrême droite — telles que Christian Vanneste, Bernard Debré, Christine Boutin et Hervé Mariton — et des associations catholiques (mais aussi musulmanes) qui s'opposent à l'introduction d'un chapitre intitulé « Devenir homme ou femme » dans les manuels scolaires de sciences de la vie et de la terre de première. Selon ses détracteurs, ce chapitre sur l'identité sexuelle fait référence à la « théorie du genre sexuel » qui serait « une théorie philosophique et sociologique qui n'est pas scientifique » ou « une idéologie […] qui s’appuie sur des idéologies néo-marxistes existentialistes. ».
L'expression a également été employée par des socialistes, comme Najat Vallaud-Belkacem en 2011 et Vincent Peillon, alors ministre de l'Éducation nationale, en mai 2013 ; tous deux jugeront après coup l'expression impropre. Les propos du ministre suscitent alors de nombreuses réactions dans le monde des sciences sociales, et ont notamment conduit à la publication d'une tribune, signée par une centaine d'universitaires, qui indique qu'« il n’y a pas “une” théorie du genre, fantasme entretenu par ceux et celles que la perspective d’une égalité effective dérange ou effraie, mais “des” études de genre. ». Néanmoins, le ministre Vincent Peillon utilise toujours cette expression, comme le 28 janvier 2014 à l'Assemblée nationale : « Je veux très solennellement rassurer tous les parents de France (...) Ce que nous faisons ce n'est pas la théorie du genre, je la refuse. » ...
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La polémique sur le "genre" à l'école est encore un symptôme d'une France en crise et de ses divisions. La polémique émane de groupes intégristes qui relient l'enseignement proposé à l'école primaire avec la légitimation du mariage pour tous, les lesbiennes, gays, biexuls et travestis (LGBT), L'enseignement a pour objet d'apprendre aux enfants à se repecter dans leurs différences biologiques et permettre aux futures femmes d'avoir leur place dans la société sans qu'elle soit figée par leur sexe: égalité d'opportunités de carrière, égalité de revenus à emploi égal, droit d'avoir des enfants sans que cela nuise à leur emploi.
RépondreSupprimerPour comprendre voici quelques liens d'articles de presse de cette semaine:
Masculin-féminin : cinq idées reçues sur les études de genre
Cette théorie (du genre) relève d'une idéologie sectaire
Genre : objet d'études des sciences sociales
Théorie du genre liens google
Figaro sur "théorie du genre"
Les échos sur "théorie du genre"
L'express sur "théorie du genre"
L'ABCD de l'égalité hommes femmes
RépondreSupprimerMerci Natacha Polony journaliste a Figaro pour cet éclairage |lien].
RépondreSupprimerL'école n'est pas là pour transmettre des valeurs correspondant aux idéologies dans l'air du temps, mais pour instruire. Les lumières en France ont toujours voulu re-modeler l'homme considéré comme imparfait.
Très bien pour la clarté de cet exposé, mais tous ces commentaires, ces interventions pour montrer la manipulation gouvernementale Roses, Verts, Rouges, ne serviront à rien.
RépondreSupprimerSeul un bulletin de vote ou une révolution pacifique ou pas permettra de revenir au débat démocratique et à une autre forme de décision pour qu'une majorité de citoyens décide de changer de type de société.
Socialisme = totalitarisme; lisez la voie de la servitude de Hayek; lisez les meilleur des mondes de Huxley ou 1984 de Orwell. Nous sommes dans cette voie. C'est le retour des Robespierre, des Saint-Just et de l'être suprême inventé par nos philosophes des lumières à la française.
RépondreSupprimerManif pour tous du 2 février 2014: "Qu'on arrête de nous mépriser", demande Hervé Mariton [lien].
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