12/01/2013

Le Medef accepte la taxation des contrats courts - Libération

Après plusieurs semaines d'atermoiements, Le Medef a finalement reculé sur la taxation des contrats courts : il en accepte le principe, à condition d'un allègement temporaire des charges patronales sur les CDI de jeunes salariés. Les négociations sur l'emploi, qui doivent s'achever ce vendredi, pourrait donc déboucher sur un accord entre le patronat et aux moins trois syndicats sur cinq. Malgré les objectifs très larges de ces négociations (flexibiliser l'emploi tout en le sécurisant), la question des contrats courts était devenue le principal point de désaccord entre les partenaires sociaux. A l'unisson, les syndicats ont martelé leur refus de signer un texte qui ne renchérirait pas le coût des CDD de courte durée pour les employeurs. De son côté, le Medef rétorquait ne pas voir en quoi cette mesure favoriserait l'embauche en CDI. Il a finalement cédé.... Article de Libération...

En savoir plus:
Contrats courts
Syndicats et patronat sont enfin parvenus à un accord | Figaro

4 commentaires:

  1. En réalité le MEDEF a laché un os qui ne lui coutait pas très cher. Pour rétablir le cout initial, il lui suffira de payer un peu moins le salarié précaire embauché. Il ne fera jamais pour autant de nouvelles embauches en raison de ce faux surcout. Par contre les cotisations qu'il va devoir se goinfrer avec la prise en charge des retraites complémentaires pour tous va peser dans la balance. Même si, humainement, ce point doit être soutenu, il ne fera que contribuer à la réduction croissante de l'emploi salarié. Pour avoir longtemps travaillé dans l'industrie et notamment sur les bien d'équipement industriels, j'ai toujours pu constater que la vente des produits de mécanisation du travail montait rapidement dès que les charges et salaires s'envolaient, tant il est vrai qu'il vaut mieux alors investir dans une mécanique que dans des bonshommes. Surtout que la première ne se met jamais grève ou en maladie et que vous pouvez l'arrêter quand vous voulez. Conclusion : a tors ou à raison, toute charge supplémentaire sur le cout du travail réduit automatiquement la quantité disponible de ce dernier. Naturellement ceci ne vaut pas pour les fonctionnaires de tous poils qui s'en foutent royalement, ayant passé leur carrière en vivant des revenus des autres; (la fiction des impots que ces gens paieraient est une imposture puisque pour payer leurs dits impots c'est encore le secteur marchand qui fournit le fric - je devrait dire : a qui on prend le fric.

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  2. Concernant les machines et les robots et leur impact sur la production, la croissance et la compétitivité... j'ai mis sur le blog quelques billets. Et voici un texte qui m'a intéressé (lien).

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  3. En imposant au patronat cad. aux entreprises, une hausse des cotisations sur les contrats courts, les syndicats continuent d'enfoncer l'économie, cad. la société, dans la crise. Les entreprises concernées échapperont à l'obligation tout simplement en n'embauchant pas. Les syndicats, comme le gouvernement qui les soutient, n'ont pas compris que la société, cad. l'économie, a changé. Avec la prospérité qui est le résultat du libéralisme d'avant et que l'on veut tuer, la division du travail a créé des milliers de postes de travail qui n'existaient pas avant mais qui ne relèvent pas de l'emploi à vie, ni même de l'emploi pérenne. L'emploi à vie c'était dans les charbonnages, la sidérurgie, la chimie, aujourd'hui l'industrie automobile menacée à son tour... Aujourd'hui, il a des milliers de petits emplois précaires utiles à la société. Prenez l'exemple d'un "entrepreneur" qui fabrique des petits fours pour des évènements festifs. Il est impossible que ce chef d'entreprise ait une activité constante. Il faut donc qu'il puisse trouver sur le marché de l'offre de travailleurs, des gens prêts à s'embaucher de suite et à se débaucher de même. Chacun peut y trouver son compte. C'est bien ce qui se passe en Allemagne. Il faut laisser plus de liberté aux acteurs de la société.

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