19/02/2012

François Hollande "mon véritable adversaire c'est la finance!"

Réaction des banques lue sur le journal "les Echos".
La violence de l'attaque de François Hollande les a désarçonnées. En désignant « le monde de la finance » comme son « véritable adversaire », les banques se sont senties évidemment les premières visées. Sans connaître encore les détails du projet socialiste, elles préfèrent rester discrètes. Mais elles rappellent que contrairement à ce que le candidat PS a affirmé, plusieurs réformes ont déjà été engagées depuis la crise de 2008 comme le renforcement de leurs fonds propres ou l'encadrement des bonus. Elles estiment aussi qu'une séparation stricte des activités de détail et de banque d'investissement pourrait coûter cher aux banques mais également aux consommateurs et au financement de l'économie.

Les entreprises sont le patrimoine de la France; elles créent les richesses et fournissent les emplois; les entreprises ont besoin des banques et de la finance. C'est le dévoiement de la finance qu'il faut corriger.

3 commentaires:

  1. depuis 10 ans les banques ont décuplé leurs bénéfices en se consacrant massivement aux activités de marché avec les dérives que l'on a vu déferler en 2008.
    en contrepoint elles se sont largement éloignées de leur métier traditionnel de crédit aux entreprises et plus particulièrement à l'industrie, qui n'intéressait plus personne jusqu'à sa redécouverte à l'occasion de la campagne électorale...
    gouvernants à courte vue depuis 10 ans et gains faciles avant éclatement des bulles sont les 2 mamelles du chômage, des déficits et de l'endettement de confort.
    heureusement notre sarko nouveau, récemment revenu au peuple et fort de son expérience, ne devrait pas manquer d'apporter les correctifs nécessaires.

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  2. Je réalise ce matin à propos de la Grèce et de l'accord des banques de renoncer à 130 milliards de créances que c'est pour ne pas mettre en action les CDS (credit default swaps); car toutes ces créances sont assurées de manière croisée et s'il y avait défaut de la Grèce - ce que beaucoup de Grecs en sont venus à souhaiter - alors le coût pour les banques serait bien plus élevé que 130G€ par effet multiplicateur... et il s'en suivrait faillite de certaines banques les plus exposées.

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  3. le système est effectivement un château de cartes que personne ne semble maitriser vraiment, voir comment un trader de base à pu couter 5 milliards à la sg... avant et après d'autres opérations moins spectaculaires mais mettant en cause des sommes colossales.
    c'est la finance folle, que fustige à juste titre hollande et qui sert d'épouvantail commode à sarko, rappelons que les prêtres de la haute égypte demandaient tous les matins au soleil de bien vouloir se lever à l'est, ils ont été nourris pour ce faire par le bon peuple pendant des siècles, en attendant les méthodes un peu plus sophistiquées qui ont pris la suite.

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