
Cinq ans de déchaînement médiatique contre Nicolas Sarkozy ont fait de lui un infréquentable heureux. Quand le candidat désigne comme étant ses adversaires les "corps intermédiaires qui prétendent parler au nom des Français et qui confisquent leur parole", il se place du côté de la société civile qui dit souffrir d'un même mépris des élites. L'habile posture fait oublier trop rapidement que Sarkozy ne fut pas si proche de ce peuple pessimiste dont il veut être aujourd'hui le porte-parole ("Aidez-moi !" a-t-il lancé, dimanche à Marseille). Reste que son analyse sur le poids des castes dans l'immobilisme est pertinente. Faute de pouvoir le suivre sur ce terrain, le PS apparaît comme un parti de conservateurs et de notables, néoaristocrates qui s'éventent devant les ploucs et redoutent les référendums...
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