30/01/2012

Intervention télévisée du président Sarkozy le 28 janvier 2012

Comme des millions de français j'ai regardé cette émission dans la perspective d'entendre le président lancer la campagne de son camp. J'ai été déçu. Notamment par ses propos sur le coût du travail, les charges sociales et la nécessité de faire comme en Allemagne. J'ai vu Nicolas Sarkozy nous parler comme d'habitude: "il faut que les français sachent, que les français comprennent, vous allez comprendre facilement..." et "pourquoi les charges sociales en Allemagne sont-elles beaucoup plus faibles qu'en France?" Lire.
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3 commentaires:

  1. psfaylundi, janvier 30, 2012

    le fond me paraît finalement assez simple, nos politiques sont paresseux et se cachent derrière des théories économiques élégantes pour ne pas aller au charbon:
    -le marché est présumé "parfait" depuis que le modèle soviétique de planification s'est effondré
    -il suffit donc de l'arroser de capitaux pour qu'il les fasse fructifier à 15% pour le plus gd bien des actionnaires rapidement, des citoyens moyens ensuite...

    aux us cela semble marcher, la sélection privée des entrepreneurs fonctionne, les bons font fortune, les autres font faillite, le global s'en sort à partir des ressources physiques considérables du pays et sans s'occuper beaucoup des victimes économiques.

    en chine il suffit de voir quelques photos d' usines pour comprendre.

    chez nous 100 ans de gauche active ont créé un modèle (partagé par l'essentiel de l'europe) qui a ses qualités et ses défauts, démonter les gardes fous est la solution de droite pour dynamiser les travailleurs assoupis (?), elle arrose par ailleurs sans discernement le monde de l'entreprise qui , très normalement, encaisse et fait à son idée de l'argent récolté, les bons l'investissent efficacement, par exemple en chine, la masse profite de l'aubaine sans plus, les mauvais survivent qq années de plus après s'être vendus à quelque fond spéculatif qui finit de dépecer la bête...

    et nos politiques disent qu'ils ont fait leur métier en appliquant leur idéologie, comme un chef d'entreprise qui donnerait pour instructions à ses salariés: bons les gars, nos produits se vendent mal, trouvez m'en de plus performants, je vous donne 10 000 000 000€ et je reviens voir les résultats l'année prochaine!

    la sortie de la guerre de 40 s'est faite avec un plan, nous sommes en guerre économique et nous ne gagnerons pas en arrosant macro-économiquement mais en gérant au plus près l'utilisation des rares fonds publics disponibles, ce qui suppose une autorité politique compétente (là où nous devons nous contenter depuis trop longtemps de bavards encartés à l'ump) en prise sur une administration efficace.

    on appelai cela jadis une politique industrielle, elle était conduite par une administration spécialisée qui suivait la planification des initiatives et leur financement dans les secteurs utiles, mais c'est moins marrant que d'aller chez drucker le dimanche, et moins porteur politiquement que de lâcher 14 points de tva aux restaurateurs qui vont finalement être payés par tous avec 1,6 annoncés hier!

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  2. pratcliflundi, janvier 30, 2012

    Trois billets de Marianne

    Sarkozy : le président savonne la planche du candidat


    TVA sociale : trop tard, pas assez fort !


    Sarkozy, le candidat est fragilisé, le président figurant

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  3. pratcliflundi, janvier 30, 2012

    et voici l'opinion d'un politologue qui voit un 21 avril à l'envers!

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