Déficit du budget en 2023 154M€ 5.5% du PIB et la dette atteint 3101.2M€ 110.6% du PIB fin 2023: quelle menace ?
C'est le manque de croissance et les dépenses de l'état central qui sont pointées du doigt par tous les observateurs y compris la cour des Comptes et la Banque de France: "il est temps de réduire les dépenses de l'état".
Les critères de Maastricht c'est un déficit de 3% et une dette de 60% du PIB. On en est loin!
Mais jusqu'où peut aller la dette?
Jusqu'à la perte de confiance des prêteurs dans la signature de la France et dans la limite des intérêts de la dette dans le budget de l'état.J'interprète la figure ci-dessus de la manière suivante: le financement d'un budget annuel pour réaliser les services publics fournis à la population et assurer les liens commerciaux et géopolitiques avec les pays extérieurs est une combinaison de taxes et de prélèvements annuels sur la population nationale et d'emprunts annuels financés par les épargnants, en % de la production, c'est à dire la richesse produite annuellement, mesurée par le PIB, le Produit Intérieur Brut..
Par les taxes et les prélèvements effectués sur la
population nationale, l'état assure les services publics fournis dans l'année et la création d'infrastructures pour l'avenir; l'état rembourse les
emprunts par des
intérêts plus des remboursements annuels d'emprunts pour éviter la
croissance du stock de dettes des emprunts annuels. Le niveau du stock
de dettes est calculé pour assurer sa constance (Maastricht c'est 60% mais plus est possible). Ce calcul dépend de
multiples facteurs économiques et d'acceptabilité politique: le PIB et sa croissance ou décroissance, c'est à dire la production et la productivité, l'emploi, l'inflation,
la consommation.... Suite Mon dossier.