11/01/2017

100% du PIB! c'est grave docteur? Faut-il s'assoir sur la dette?

En hommage à Bernard Maris qui nous quitta le 7 janvier 2015 dans l'attentat de Charlie Hebdo.



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5 commentaires:

  1. n'oublions jamais que la dette de l'état procède de l'accumulation de dépenses publiques insuffisamment financées par l'impôt.
    2 difficultés donc, d'un coté des politiques qui ne se décident pas à limiter les dépenses en fonction des recettes, de l'autre les mêmes qui ne se décident pas à fixer les recettes au niveau des dépenses.
    la perversité est que l'état vit ainsi aux crochets des épargnants qui nourrissent leur bas de laine du montant des impôts qui ne leur ont pas été réclamé au niveau souhaitable (l'encours de l'assurance vie est du même ordre de grandeur que la dette de l'état qui se finance pour l'essentiel sur cette formule d'épargne).
    les plus concernés, les plus riches, vont ainsi bientôt promouvoir l'élection d'un fillon dont le 1° geste annoncé est la suppression de l'isf, ce qui va clairement à rebours de l'équité citoyenne.

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  2. Si le niveau d'impôts est trop élevé pour continuer de les augmenter, alors l'état s'endette. Mais les dettes de l'état sont les créances des "riches", pas des citoyens lambda. Il s'agit bien d'un transfert des classes moyennes vers les plus riches. D'autre part, ce sont les échéances des emprunts qu'il faut rembourser, pas la dette totale, ce que l'état fait en renouvelant les emprunts échus; car faute de croissance c'est ce qu'il doit faire. Et si les taux d'intérêts augmentent, alors les intérêts annuels, partie du budget, augmentent. Cela implique donc de réduire des dépenses publiques quelque part... armée, police, éducation, santé.... là est la conséquence du transfert de l'argent des travailleurs vers les rentiers qui ont de quoi prêter à l'état.

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  3. pas d'accord, ce n'est pas l'argent des travailleurs (sauf à dire qu'ils ne sont pas assez payés, ce qui est bien possible) qui est transféré vers les rentiers, c'est celui que conservent les dits rentiers qui ne sont pas assez imposés pour couvrir les dépenses de l'état ... qui a même organisé à l'occasion des circuits directs,
    ainsi les redevables de l'isf peuvent s'en affranchir dans certaines conditions en investissant dans certaines entreprises (ce qui est simplement moins pire que l'assurance vie).
    ce qui est amusant, c'est que l'on a connu en france mais encore plus aux us ou en gb des taux d'impositions quasiment confiscatoires, alors que nos hauts revenus pleurent les taux actuels beaucoup plus bas, sans parler du coeur des vierges sur le 75% hollandais ...

    tout ceci n'empêche pas de se demander si l'argent public est bien utilisé, par exemple lorsque l'on entend les pleurs de nos maires privés ces derniers temps de qq financements de gymnases ou autres services publics souvent superflus.

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  4. Bien d'accord avec mr psfay (ps veut bien dire parti socialiste, oui ?) Si l'Etat, la Sécu et tous autres régimes généreux sont en quasi faillite (ils ne font que faire "rouler" la dette") c'est que les impositions sont insuffisantes. Pas pour tous bien sur : ne pas toucher aux régimes spéciaux, aux congés maladie imaginaires - 30 jours par an en plus du reste à Montpellier), etc... Puis je suggèrer de modifier le sigle psfay en pscorned'abondance ? Et pour faire bonne mesure envers les sans-dents, votez Méluche.

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  5. psfay est ps à fayence et non le ps bien plus mal en point,

    votre remarque sur les divers gaspillages ou régimes avantageux est classique mais toujours coupée de la réalité des chiffres : les petits malins grattent qq avantages qui représentent globalement des sommes significatives mais qui n'ont rien à voir (un facteur 500?) avec les pertes de fiscalité sur les vrais riches, dont la plupart des multinationales.
    on râle très volontiers sur les 100 ou 1000€ piqués par le voisin désagréable d'en face, mais les milliards perdus dans les paradis fiscaux ne suscitent guère de réactions efficaces... encore que l'actuel gouvernement et l'europe soient en train d'avancer sérieusement sur le sujet.
    certes il n'est pas évident de traiter dans la jungle mondialisée, mais traquer le lampiste n'a pas grand intérêt pratique au plan économique, et il est bien triste que ce soit l'argumentation principale de certains.
    (ce qui ne veut pas dire que la rigueur n'est pas indispensable)

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