05/10/2014

Les privilégiés de la République et un état "lâche" qui n'ose s'y attaquer.

4 commentaires:

  1. Les dits "privilèges" sont des éléments de la rémunération des gens, des avantages acquis liés à leurs conditions d'embauche et à l'exercice de leur fonction, en un temps donné et dans des conditions économiques et sociales données (*). Supprimer des privilèges sans compensation, concertée et acceptée par les intéressés, est quasi impossible, d'autant plus que les syndicats exercent leur pouvoir d'empêcher les remises en causes des rémunérations, par des actions de masse (grèves) voire des violences. C'est le système d'organisation sociale français qui est la cause de tout cela comme le dit l'auteur.

    La solution c'est que les salaires soient fixés librement entre les entreprises et les salariés en fonction des besoins des uns et des autres, des compétences requises pour les emplois et leur rareté; pas d'interventionisme de l'état; libéralisme donc. Et pour résorber les privilèges existants accordés dans d'autres temps et d'autres conditions économiques, ne pas les donner aux nouveaux entrants et fixer leurs salaires comme indiqué ci-dessus.

    (*) Exemple: dans les houillères autrefois, le logement et le charbon étaient de ces "privilèges". Quand les mines se sont développées, avec des besoins énormes de main d'oeuvre, il fallait loger les gens. Or il n'y avait pas de parc de logements. Les compagnies minières puis les charbonnages ont alors créé les logements par leurs investissements. Ces logements auraient pu être loués aux personnels. Les houillères ont fait le choix d'en donner l'usage "gratuit" pour attirer les gens; en réalité ce n'était pas vraiment "gratuit" car les salaires versés en tenaient compte. En 1968, l'État a trouvé que ces avantages étaient indûs et a voulu les taxer pour accroître ses recettes fiscales. Il fallut que les houillères déclarent une valeur locative des logements aux fins de la taxation.... Contraintes, elles le firent avec "tact et mesure"! Mais ce fut une baisse de pouvoir d'achat pour les intéressés... CQFD.

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  2. curieux reportage qui contient toute la démagogie des médias type "capital", celle du patronat, et la démonstration de l'absurdité du raisonnement : le journaliste a chiffré l'ensemble du "coût" des dits privilèges à la Prévert à 248€ par français soit un global de 15 milliards certes conséquent mais qu'il fait rapprocher du pib ou de l'endettement du pays soit 2000 milliards environ.
    parler de lâcheté de nos gouvernants (actuels ou passés) sur cette base, moins de 1% de celle proposée, revient à dire qu'ils doivent mettre tout un pays en grève ou en mal être par tranches successives pour "gratter" ces 15 milliards qui constituent le plus souvent non un avantage indu (même si certaines primes ont vieilli comme celles de métiers pénibles qui ne le sont plus, le conducteur de tgv versus le cheminot devant sa chaudière à charbon à 60°) mais une composante de la rémunération des intéressés le plus souvent contrepartie de salaires limités.
    d'expérience de banquier de terrain j'ai, au cours d'une carrière de contacts tous horizons, rencontré plus de situations de difficultés d'entreprises dues à l'inadaptation de dirigeants à des évolutions de marché que de problèmes strictement liés à celle de leurs personnels.
    rappelons que le dynamisme industriel allemand actuel est celui d'un tissu de pme, le plus souvent familiales, largement plus dense et dynamique que le nôtre, et le statut du conducteur de bus parisien est parfaitement étranger à cette situation de faiblesse.
    la gauche efficace a enfin enterré l'idée d'un capitalisme d'état seule voie de progrès pour laisser sa place indispensable à ce jour à l'initiative privée, encore faut il que celle ci s'occupe, à travers ses médias et ses déclinaisons politiques, des vrais problèmes, innovation, imagination, investissement efficace, plutôt que chipoter sur quelques hochets salariaux.
    et le courage des politiques devra alors se concentrer sur la baisse de la dépense improductive d'état ou de collectivité locale, en l'accompagnant d'une adaptation cohérente de la fiscalité,
    pas gagné qd la gauche parle déjà de baisse d'impôt alors que rien n'est encore réglé par les hausses récentes et indispensables, et qd la droite en est toujours à supprimer l'isf pour faire plaisir à qq milliers de privilégiés qui s'en accommodent et agacer qq millions de citoyens en difficultés au jour le jour!

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  3. Tout à fait d'accord avec psfay; ce journaliste raisonne comme s'il n'y avait pas d'histoire. Les "privilèges" sont des éléments de la rémunération liés à des conditions de travail et de salaires versés. Je t'invite à lire le résultat d'une recherche que je viens de faire sur l'histoire de ma famille liée à la révolution industrielle partie d'Angleterre (lien).

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  4. Parfaitement d'accord avec les opposants a une révision des (réels) privilèges de certaines catégories, au prétexte qu'ils constituent les fameux "avantages acquis" . Ainsi, je trouve normal que les conducteurs de trains partent à la retraite a 52 ans, avec un taux remplacement sans égal dans le privé au moment où les travailleurs du dit privé devront bientot passer à 65 ans Et pas question de leur demander de faire seulement semblant de travailler derriere un guichet . Normal aussi que leurs grand'mères puissent voyager presque gratuitement tandis que l'usager (pas le client ça fait capitaliste) passe au maxi a la caisse. Vive la socialie et ses aparatchiks de tous genres.

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