17/09/2012

Le vrai ministre des finances n’est pas celui qu’on croit | blog de Françoise Fressoz éditorialiste du Monde

Je réagis à la lecture de cet article de Françoise Fressoz, éditorialiste du Monde.
Le vrai ministre des finances est donc Didier Migaud; ce président de la cour des comptes qui, à la question "combien font 7 fois 9"?, avait répondu deux fois de suite 76 (la 2è fois "je vous l'ai dit, 76)! [lien].
En bon socialiste, Didier Migaud ne nous parle que d'accroître les prélèvements dans tous les secteurs de la société pour continuer de financer un État qui ne veut décidément pas maigrir; matraquer les entreprises capitalistes, leurs employés, et leurs consommateurs - matraquer les actifs et les retraités... Sachez qu'avec 3-4 points de CSG en plus, le pouvoir d'achat de tous va baisser d'autant. Et la politique du "toujours moins cher.." style Michel Edouard Leclerc ne fera qu'accentuer la pression sur les producteurs donc les emplois (exemple Doux) et accroître achats d'importation et chômage. La cause de tout cela c'est un État trop gros, des dépenses excessives et inutiles et des gaspillages... À la racine du mal, PERSONNE ne veut s'attaquer... notamment comment transférer des activités d'un secteur public par nature improductif et inefficent, vers un secteur privé par nature plus productif et efficient. Cf. les débats actuels sur la productivité et le redressement productif.

Lire l'article du Monde | Françoise Fressoz...

En savoir plus sur Didier Migaud.

10 commentaires:

  1. voilà le bon lien : http://fressoz.blog.lemonde.fr/2012/09/13/le-vrai-ministre-des-finances-nest-pas-celui-quon-croit/

    ceci mis à part le commentaire n'a pas gd chose à voir avec ce blog, qui n'est pas le monde mais un blog du monde.

    ainsi la multiplication ne sert pas aux comptables qui ne font que des additions, ainsi augmenter la csg pour équilibrer la sécu n'est pas un matraquage à priori des actifs et des retraités mais un moyen de faire payer la santé par le consommateur de santé plutôt que par l'entreprise... etc, la remise à niveau du train de vie de l'état après 10 ans de droite est une affaire douloureuse pour les portes monnaies, si la gauche s'en occupe sérieusement sous la houlette de m. migaud qui ne sait pas faire la multiplication des pains

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  2. @psfay
    Vous êtes toujours dans la posture droite vs. gauche. Mais c'est la même chose. Notre société est de GAUCHE. Depuis Mitterrand, Chirac et Sarkozy. Société qui donne priorité à l'interventionnisme de l'état. Avec des gens de gauche comme de droite qui pensent qu'il existe une troisième voie possible entre libéralisme et collectivisme - une voie à la française... mais qui jusque maintenant a maintenu un chômage massif pour une partie de la population.

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  3. Faire payer les services de santé par les consommateurs cad. les malades, voilà justement une solution libérale, contraire aux principes (socialistes) de la sécurité sociale pour tous, des ordonnances de 1945. Nous y sommes en partie avec la prise en charge de plus en plus partielle des soins de santé; avec la nécessité d'avoir une mutuelle payée en plus des cotisations sociales obligatoires. Aller plus loin implique la privatisation du système pronée par les libéraux (mise en cause du monopole de la sécurité sociale). C'est le débat qui fait rage aux États-Unis puisque Obama (démocrate donc socialiste) veut instituer un système socialiste, contraire aux principes américains de liberté des fondateurs.
    Quant à l'équivalence droite/gauche - comme organisation française du corps social - et son influence sur le déclin de la France dans le contexte nouveau de la mondialisation, voir le site de Claude Reichman. De plus en plus de jeunes diplômés partent au Canada et en Australie, où on les accueille à bras ouverts et où règne le plein emploi. Aux États-Unis c'est le même socialisme qui s'installe subrepticement (voir ce lien).

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  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  5. Dans le même ordre d'idées. Lien. Quand viendra la haine de l'état?

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  6. L'inspection des finances fait feu sur le coût et la gestion des agences de l'Etat [lien].
    Des milliers de machins, des milliers de fonctionnaires qui ne servent à rien! Bien sûr ce sont les gouvernements successifs qui ont laissé se bâtir ce système; c'est tout le système de l'État omnipotent, interventionniste et prédateur qui est en cause et qui crée le chômage massif qui perdure depuis des décennies. Toutes ces ressources en capital et en hommes de qualité formés par le système éducatif seraient mieux utilisés dans les entreprises de production, dans la recherche et le développement, dans l'investissement. Car la croissance dont nos socialistes nous rabachent les oreilles ne dépend que de l'investissement; sans investissement pas de croissance et donc des emplois qui disparaissent. À force de massacrer les entreprises, les patrons et les riches, on désinvestit et on entretient le chômage massif. Lire cet article.

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  7. ma foi, si le but de nos systèmes est le plein emploi, il suffit de revenir 2 siècles en arrière et d'envoyer tout le monde aux champs avec faucilles et marteaux, et tout le matériel agricole moderne à la casse.
    maintenant s'il faut faire de même sur les bases actuelles avec un petit chinois à moins de 1€ l'heure on a du mal et peut être de la chance de vivre sous un relatif socialisme qui tient plus ou moins nos sociétés en situation pas trop conflictuelle.
    et rêver des situations spécifiques de l'australie, du canada ou de la suisse ne changera rien à notre situation de pays globalement riche, globalement efficace, globalement assoupi ds son confort globalement exceptionnel sur la planète.
    et les pleurs des riches locaux qui ne veulent pas admettre que leur richesse trouve aussi son origine dans cet équilibre de notre société n'y changeront rien non plus, sarko a lâché 600 milliards de dettes nouvelles en 5 ans pour ne pas faire de peine à ses électeurs, hollande a pour 1° objectif de stopper l'hémorragie, il a bien sûr besoin de donneurs pour y arriver.... qq centilitres pour les faiblards, qq litres de purge utile pour les obèses du portefeuille... où est le problème immédiat?
    restera le long terme, mais nous serons tous morts!

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  8. Dans les propos que je tiens ici, je ne me place pas sur le plan politique mais sur le plan des idées; comme je l'ai dit, droite gauche pour moi c'est la même chose. Je vote en fonction des idées des programmes politiques. Pour comprendre, je cite Jacques Garello professeur d'économie à Aix, un vrai libéral français dans la lignée de Ludwig von Mises et de Friedrich Hayek. Je cite cet extrait de son invitation à la 33è université d'été d'Aix en Provence:

    "L’Université d’Eté 33 aura pour mission de rappeler les fondamentaux de la rupture : diminution du périmètres de l’Etat, libération des énergies humaines.

    La classe politique se rendra-t-elle à notre invitation ? Va-t-elle, comme depuis cinq ans, continuer à faire la sourde oreille aux idées de la liberté ? Par moments, je crains que le jeu dans les mois à venir soit celui de colin-maillard, tout le monde partant dans tous les sens et les yeux bandés. Pour se rassurer et se rassembler, l’opposition se donnerait un chef, sitôt contesté que choisi. Et le débat d’idées serait renvoyé aux calendes…grecques.

    Je compte donc bien plus sûrement sur les chevaliers de l’ombre, sortis de leur silence, et décidés à compter sur leur propre vaillance plutôt que sur les exploits des armées du roy.

    C’est vers la société civile que doivent maintenant se déplacer les efforts libéraux. Le moment est propice. Certains de mes amis ne le croient pas. Pourtant vous voyez tous, autour de vous, des gens lucides qui ont en commun deux réactions : l’une de révolte contre la droite qui a failli durant le quinquennat qui se voulait novateur, au point que la classe politique dans son ensemble a perdu toute crédibilité ; l’autre de peur d’une gauche prisonnière d’une idéologie passéiste et de groupes de pression, notamment syndicalistes. Globalement, des centaines de milliers d’hommes et de femmes de bonne volonté se demandent ce qui leur arrive, ce qui risque de leur arriver, et n’ont pas de réponse à leurs légitimes inquiétudes.

    Nous leur apportons la réponse.

    Notre rôle n’est pas d’ajouter au concert des pleureuses, mais de montrer qu’il y a un espoir, parce que de nombreux pays, hier comme aujourd’hui, ont tourné le dos aux politiques imbéciles et aux utopies de la « troisième voie ». « Retourner au capitalisme », a écrit Pascal Salin, c’est la seule solution réaliste, celle que l’on n’a jamais essayée.

    Les deux chocs pétroliers de 1974 et 1977 (causés par les attaques contre Israël), ont révélé à l’Occident les erreurs structurelles accumulées depuis trente ans de « glorieuses », bâties sur le sable du dirigisme. En moins de deux ans, l’inflation et le chômage ont disparu, parce que les idées libérales, magistralement exprimées par Friedman et Hayek, ont décidé les gouvernants à rompre avec le keynésianisme. Ce n’est donc pas le moment de se complaire en jérémiades. C’est le moment de se mobiliser.

    Nous sommes maintenant à l’heure des réseaux, les chevaliers de la société civile doivent donc couvrir le pays d’une maille serrée de clubs et cercles de réflexion, dont la vocation sera double : pédagogie d’une société où on sait se passer de l’Etat chaque fois qu’on le peut, pression sur la classe politique pour lui faire admettre un programme de libération du pays. "

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  9. Curieuse réaction que celle qui consiste à dire qu'un emploi décent pour tous: chômeurs, temps partiels non voulus, et mal payés ne soit pas un objectif sociétal; l'économie ne doit-elle pas servir d'abord à accroître le bien-être des individus?. Curieux aussi cette référence à la Chine (1€/j ce qui est déjà obsolète).



    Les Chinois travaillent, produisent et vendent. Chez nous rien n'oblige d'acheter Chinois si ce n'est le prix. Chacun est libre d'acheter ou de ne pas acheter.



    Mais si on veut bénéficier des effets positifs du partage du travail au niveau mondial, il appartient à nos entreprises françaises d'être en mesure de produire et de vendre aussi en Chine et ailleurs. Or nos industries manufacturières sont en difficulté (voir cette vidéo de Xerfi Canal). Je prétends que c'est en grande partie la faute de notre État prédateur, déficits et dette cumulée depuis 3 décennies; d'où la nécessité aujourd'hui de faire payer les ménages et les entreprises (10 milliards chacun au budget 2013) pour assainir les finances publiques... C'est la dépense publique qui doit baisser pour redonner aux entreprises la capacité d'investir et libérer les forces vives du pays.

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